Le recul s'accentuait mardi en début d'après-midi à la Bourse de Paris (-0,98%) après la publication d'un indicateur allemand qui a déçu les marchés et relancé les inquiétudes sur la solidité de la reprise dans la zone euro.
A 13H20 (12H20 GMT), l'indice phare cédait 39,38 points pour s'inscrire à 3.938,4 points dans un marché peu étoffé avec 1,1 milliard d'euros échangés.
Le marché parisien a mal réagi à la publication du baromètre Zew, qui mesure les attentes des milieux financiers concernant les perspectives de l'économie allemande et qui a reculé de 3,2 points à 47,2 points en janvier. La baisse a été plus forte que prévu, les analystes tablaient sur un indice à 49,8 points.
Cette déception a eu d'autant plus d'impact que le marché est fragile après sa forte remontée de fin d'année.
L'annonce par Moody's du maintien de sa perspective négative sur les obligations grecques, malgré un plan de redressement remis par Athènes à l'Union européenne, a également été un facteur pesant sur le marché et la confiance.
Mais le test principal sera l'ouverture de Wall Street après son long week-end férié et les publications des grands groupes qui vont s'accélérer.
Alstom était en tête des baisses du CAC 40 cédant 4,64% à 51,58 euros. Le marché est déçu par les baisses de commandes au troisième trimestre de l'exercice 2009/10.
En net recul également le titre Soitec qui souffre de prises de bénéfices après sa surperformance en 2009 (le titre a triplé sa valeur).
Les valeurs bancaires s'inscrivaient en repli, affectées par la défiance persistante sur la Grèce. La Société Générale cédait 3,15% à 46,99 euros, BNP Paribas -2,11% à 55,17 euros, Crédit Agricole -1,10% à 12,6 euros.
Parmi les hausses, on note des valeurs défensives telles France Telecom +0,53% à 17,19 euros, GDF Suez +0,28% à 29,05 euros.