En janvier 2008, la France et le Gabon ont signé un accord de conversion de dettes portant sur près de 60,5 millions d’euros en faveur de « la conservation et la gestion des écosystèmes forestiers gabonais ». Aujourd’hui, le comité franco-gabonais, créé pour l’occasion (ministère gabonais de l’Economie forestière, ambassade de France et Agence française de développement), a validé la mise en place de trois sites pilotes de forêts communautaires (portion du domaine boisé rural attribué à un village) dans le pays africain.
Ces territoires, exploités pour de nombreuses richesses, sont essentiels à la population locale. Cette dernière bénéficiera également de l’installation d’une « antenne de réception d’images satellite accompagnée de la création d’un centre de compétence en télédétection pour l’environnement et le développement durable ».
Enfin, il est prévu de mettre en œuvre un « fonds d’études et de préparation de projet » disposant d’une enveloppe d’un million d’euro.
Au Gabon, la forêt couvre 80 % du territoire. Avec l’Amazonie, le Congo et l’Amazonie, c’est l’un des plus grands poumons de la planète.