Les futures sur indices prédisent une ouverture en hausse des bourses européennes dans le sillage des marchés asiatiques. Jeudi, Wall Street avait aussi terminé dans le vert à la veille de Noêl au terme d'une séance écourtée comme chaque année. Aujourd'hui, la séance devrait une nouvelle fois se dérouler dans le calme, en raison notamment de la fermeture des marchés britanniques en raison du Boxing Day. Aucune statistique économique d'importance n'est attendue aujourd'hui, et l'actualité des entreprises devrait également rester calme.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue graphique, le bureau d'études DayByDay observe la formation d'une toute petite bougie de 13 points positionnée sous le plus haut annuel inscrit mercredi à 3930 points. En cette fin d'année, la trêve des confiseurs bat son plein et le marché parisien consolide sa lente ascension effectuée lors du mois de décembre. Pour les derniers jours de l'année, ce schéma devrait perdurer permettant ainsi au CAC 40 de clôturer proche du cap psychologique des 4000 points. Dans cette configuration, le bureau d'études DayByDay maintient son biais neutre.
Les valeurs à suivre
ICADE
Icade a enregistré la plus forte progression des valeurs du srd jeudi, avec une hausse de 3,94% à 69,64 euros. Les investisseurs ont salué l'annonce du rachat de Compagnie La Lucette. Icade a en effet dévoilé un accord visant à racheter 94,5% de la Compagnie La Lucette à Morgan Stanley Real Estate Fund. Cette opération sera réalisée sur la base d'une rémunération de 2 actions Icade et 32,50 euros en numéraire pour 21 actions Compagnie La Lucette.
SOCIETE GENERALE
Le groupe industriel russe Interros s'intéresserait à une prise de participation dans Société Générale selon Vladimir Potatine, le PDG du groupe, et actionnaire du géant minier Norilsk Nickel. «Nous avons un plan stratégique de devenir actionnaire de la Société Générale d'ici quelques temps, et NOS partenaires français sont bienveillants à l'égard de cette idée», a-t-il déclaré à l'agence Interfax, reprise par plusieurs agences internationales. «Mais d'abord, il faut que tous les actifs de la Société Générale en Russie soient fusionnés», a ajouté l'homme d'affaires.
THOMSON
Le titre Thomson a reculé de 4,75% à 0,903 euro jeudi, signant la plus forte baisse des valeurs du SRD. Tout au long de la semaine, la valeur a suivi un parcours en dents de scie. La spéculation a été relancée par l'approbation du plan de restructuration de Thomson par l'ensemble des comités de créanciers. Le comité des obligataires, qui se prononçait cette semaine, a approuvé ce plan à hauteur de 98,8%. Ce feu vert faisait suite à l'approbation des fournisseurs et des créanciers bancaires.
VRANKEN-POMMERY
Le titre Vranken-Pommery est resté stable jeudi après l'annonce du succès de son augmentation de capital de 35,9 millions d'euros. Le but de l'opération est de financer de petites acquisitions. La demande totale s'est élevée à 39,1 millions d'euros, soit un taux de sursouscription de 109%. Au total, 1 436 317 actions ont été mises sur le marché à un prix unitaire de 25 euros. Le taux de souscription des actionnaires existants a été de 98,3%. L'opération visait à financer l'acquisition de Camarguaise de Participations, et plus précisément de Listel.
Les chiffres macroéconomiques
Aucune publication d'importance n'est attendue aujourd'hui.
Hier à Paris
Les marchés européens ont terminé cette séance écourtée sur de modestes gains dans un marché remarquablement calme. Les valeurs foncières ont retenu l'attention du marché à Paris après l'annonce du rachat de Compagnie La Lucette à Morgan Stanley Real Estate Fund. Aucune statistique économique n'était attendue ce matin, mais plusieurs chiffres devraient être publiés à l'ouverture du marché américain. Le CAC 40 a progressé de 0,05% à 3 912,73 points et l'Eurotop 100 a gagné 0,32% à 2 220,00 points.
Hier à Wall Street
Wall Street a terminé en territoire positif à la veille de Noêl après une semaine passée dans le vert. La séance, qui a clôturé exceptionnellement à la mi-journée, n'a pas connu de surprise majeure. Les deux statistiques dévoilées en cours de séance n'ont pas pesé sur le moral des investisseurs. La séance a été marqué par l'annonce selon laquelle Citigroup et Wells Fargo ont remboursé l'intégralité des aides accordées par les pouvoirs publics dans le cadre du programme Tarp. Jeudi, le Dow Jones a progressé de 0,51% à 10 520,10 points et le Nasdaq de 0,71% à 2 285,69 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Université du Michigan : Le centre de recherche sur les sondages de l'Université du Michigan publie, le deuxième vendredi de chaque mois (à 16h00, heure de Paris), son indice de la confiance des ménages (consumer sentiment index). L'indice s'appuie sur un sondage administré à un échantillon dont la taille à été ramenée à 500 personnes. Les cinq questions qui permettent de mesurer le niveau de l'indice concernent la position financière actuelle des sondés et leurs anticipations à un an, leur appréciation du climat des affaires actuel et leurs anticipations à cinq ans, ainsi qu'une question sur l'opportunité d'acheter des biens durables.
ifo (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste.
balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE «core», c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed.