La Bourse de Paris évoluait autour de l'équilibre vendredi en milieu d'après-midi (-0,11%) dans le cadre d'une séance très volatile dominée par l'expiration de différentes options et contrats à terme.
A 15H55 (14H55 GMT), le marché lâchait 4,30 points pour s'inscrire à 3.826,52 points, avec 2,67 milliards d'euros échangés.
Hormis la publication de l'indice Ifo, principal baromètre de confiance en Allemagne, ressorti en décembre à son plus haut niveau depuis juillet 2008, ce sont essentiellement des phénomènes techniques qui dominaient le marché.
Cette journée dite "des quatre sorcières" voit l'arrivée à expiration des contrats à terme sur le mois, le trimestre et l'année.
Ce qui fait dire à Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities, "qu'il s'agit d'une journée artificielle qui n'est pas représentative".
Il ajoute toutefois qu'une véritable distinction se fait entre les valeurs défensives (résistantes à la conjoncture), très demandées, et les cycliques (dépendantes de la conjoncture), notamment les banques et les automobiles, qui sont actuellement vendues ou délaissées par les opérateurs.
Parmi les plus fortes baisses, on note le Crédit Agricole, en recul de 6,12% à 12,11 euros, Natixis (-4,37% à 3,26 euros), la Société Générale (-1,55% à 46,77 euros), Dexia (-3,65% à 4,43 euros). L'assureur AXA était également en perte de vitesse (-1,32% à 16,11 euros).
Hormis Iliad, qui grimpe grâce à l'attribution de la 4e licence de téléphonie mobile à Free, ce sont essentiellement des valeurs considérées comme défensives qui progressaient: Sanofi-Aventis (+3,13% à 55,11 euros), Essilor (+0,84% à 41,21 euros).