Gilbert Dupont a conservé sa recommandation Accumuler sur Seloger.com avec un objectif de cours relevé de 25,2 euros à 25,8 euros après une rencontre avec la direction. «Le management nous a semblé plus confiant qu'avant sur les fondamentaux de ses clients», écrit le broker, qui pense que la stabilisation du marché des agences immobilières en volume devrait s'opérer à partir du deuxième semestre 2010. En outre, le basculement des budgets marketing du papier vers le web s'accélère, ajoute-t-il.
«Enfin, la crise tend à marginaliser les concurrents de Seloger.com hormis l'arrivée de Google, qui constitue une menace, certes à relativiser», conclut Gilbert Dupont.
Au-delà du potentiel de hausse limité du titre, il apprécie le business model, le potentiel de développement et la dominance désormais avérée du média internet dans la petite annonce immobilière.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Immobilier
Les foncières doivent réallouer leur portefeuille d'actifs pour affronter la crise du secteur. Les cessions leur ont permis d'accéder à des ressources financières à un moment où leurs cours de bourse étaient malmenés. Ainsi Gecina, qui doit faire face à une dette de 500 millions d'euros à échéance février 2010, a déjà cédé 700 millions d'euros d'actifs. Foncière des Régions (FDR) a vendu plusieurs biens, dont une soixantaine d'immeubles à France Télécom. Icade, qui a choisi de se recentrer sur l'immobilier d'entreprise, a mis sur le marché 32.000 logements et son pôle d'administration de biens. L'autre impératif pour les foncières est de renégocier les conditions de loyers en fin de bail pour prévenir le départ des locataires. Silic estime que ses pertes de revenus suite à la renégociation de ses baux atteignent 200.000 euros pour le premier semestre 2009. Ces sociétés, qui ont su stopper à temps les nouveaux projets pour réduire leurs coûts, peuvent compter sur des taux d'occupation généralement élevés, de l'ordre de 95%. Néanmoins elles sont confrontées à une incertitude de taille : les conséquences de l'augmentation du taux de chômage sur les taux d'occupation dans les mois à venir.