La Bourse de Paris progressait timidement mardi en début de matinée (+0,21%) dans un marché sans grande direction en l'absence d'échéances majeures mais soutenu par les propos du président de la Fed qui a confirmé le maintien des taux d'intérêt bas.
A 09H40 (08H40 GMT), l'indice vedette progressait de 8,04 points pour s'inscrire à 3.848,09 points.
Le CAC 40 évolue une nouvelle fois autour du seuil technique des 3.845 points calculé par les analystes de la société de courtage Aurel, résistance difficile à franchir mais qui, si elle était brisée, pourrait l'emmener vers les 4.000 points.
Dans son discours Ben Bernanke a clairement indiqué que l'institution n'était pas prête de relever ses taux d'intérêt compte tenu de la fragilité de la reprise et de la situation difficile sur le front de l'emploi.
Hormis l'indice de la production industrielle en Allemagne pour octobre qui sera publiée à 12H00 (11H00 GMT) aucun autre chiffre d'importance n'est attendu par les marchés mardi. Cet indice est attendu en hausse de 1%. Il sera d'autant plus surveillé que lundi les marchés ont été déçus par la baisse des commandes d'usine qui ont reculé de manière inattendue en octobre de -2,1% sur un mois et de -8,5% sur un an.
Le titre France Télécom affichait la plus forte baisse du CAC 40 (-1,50% à 17,41 euros) affecté par la baisse de la recommandation de JPMorgan qui est passé à "neutre" contre "surperformer" auparavant.
Groupe Steria s'inscrivait parmi les plus fortes hausses du marché +2,32% à 20,77 euros soutenu par le relèvement de sa recommandation par HSBC qui est passé à "surpondérer" contre "neutre".
Air France-KLM affichait une modeste hausse de 0,13% à 11,39 euros alors que le transporteur vient d'annoncer une nouvelle baisse du trafic passagers en novembre (-3,2% sur un an), la onzième d'affilée.
La Société Générale gagnait 0,47% à 49,07 euros soutenue par les propos de sa direction qui prévoit de réaliser 1 milliard d'euros d'économies en 2010.
Peugeot et Renault évoluaient tous deux dans le vert de respectivement +0,54% à 24,27 euros et +0,75% à 35,62 euros. Barclays Capital a entamé un suivi sur ces deux titres à "neutre" pour Peugeot et à "surpondérer" pour Renault.