(AOF / Funds) - Même si elle reste très prudente à horizon 6 mois, car elle anticipe un « double dip » (retour en récession, NDLR) pour cause de surendettement des ménages américains, Banque Leonardo admet aussi que le pire n'est jamais certain. Elle souligne en effet que la reprise dispose de 2 « jokers » : le dynamisme des pays émergents et la profitabilité préservée ou restaurée des entreprises.
Le stratège pense cependant que ces deux « jokers » ne permettront à la reprise économique que de jouer les prolongations. « Sur le long terme, la croissance apparaît seulement tributaire, via l'effet de levier, de la capacité d'endettement des ménages », avertit François Chevallier.