Morgan Stanley a réduit son objectif de cours de 45 euros à 40 euros et réitéré sa recommandation Surpondérer sur Bureau Veritas. Le bureau d'études a réduit ses prévisions de résultats, mais estime que le « scénario » de croissance structurelle est encore valide. Le broker a abaissé de 14% en moyenne sa prévision de bénéfice par action pour 2010-11 après la publication d'un chiffre d'affaires décevant au troisième trimestre.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Activité de la société
Bureau Veritas est l'un des leaders mondiaux de services d'évaluation de conformité et de certification appliqués aux domaines de la qualité, de la sécurité, de la santé, de l'ENVIRONNEMENT et de la responsabilité sociale. L'activité du groupe consiste à inspecter, analyser, auditer ou certifier des produits, des actifs (bâtiments, infrastructures industrielles, équipements, navires, etc.) et des systèmes de management (normes ISO notamment) par rapport à des référentiels réglementaires ou volontaires.
Les points forts de la valeur
- Bureau Veritas bénéficie d'une visibilité élevée en raison du caractère récurrent d'une part importante de ses activités.
- La société de services d'évaluation de conformité et de certification bénéficie d'un environnement porteur en raison de règlements de plus en plus contraignants.
- Grâce à la diversité de ses activités, le groupe est peu sensible aux cycles économiques.
Les points faibles de la valeur
- Bureau Veritas est sensible à l'évolution du dollar. Le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires hors d'Europe.
- Le titre reste sous la menace de la cession potentielle d'une partie de la participation de Wendel.
Comment suivre la valeur
- Les investisseurs devront suivre les évolutions réglementaires dans les domaines de la qualité, de la sécurité, de la santé, de l'environnement et de la responsabilité sociale.
- On suivra la stratégie de son principal actionnaire Wendel qui à terme pourrait se défaire de tout ou partie de sa participation dans le groupe afin de saisir des opportunités d'investissement.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
Le transport routier est insatisfait de la mise en place de la taxe carbone, qui, selon la Fédération des entreprises de transport et logistique de France, devrait lui coûter environ 1,1 milliard d'euros. Ce chiffre inclut à la fois les poids lourds et les véhicules utilitaires légers employés à des fins professionnelles. Le président de la Fédération souligne qu'au lieu d'un système « punitif », un système « incitatif » favorisant, par exemple, le remplacement de vieux camions par des véhicules moins consommateurs en énergie, aurait été préférable. Le secteur se porte déjà mal. L'an passé, la flambée du prix du pétrole au premier semestre puis la détérioration de l'économie mondiale avaient provoqué la faillite de 2.122 entreprises. Début 2009, du fait d'une diminution du trafic, 945 entreprises ont déposé le bilan au premier semestre. Le seuil des 2.000 devrait être dépassé sur l'année. En prenant en compte les 8.000 emplois disparus au premier trimestre, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) table sur une réduction de 40.000 emplois dans le secteur cette année.