La Bourse de Paris était en légère baisse lors des premiers échanges lundi (-0,31%), dans un marché prudent en raison de la crise financière à Dubaï et dans l'attente de l'ouverture de Wall Street après Thanksgiving.
Le CAC 40 a ouvert en légère hausse puis s'est affaibli, jusqu'à passer dans le rouge. A 09H15, il valait 3.709,77 points, en repli de 11,68 points.
Après le décrochage de jeudi, en raison de la grave crise financière à Dubaï, le CAC 40 s'était redressé vendredi et avait fini sur une hausse de 1,15%.
New York avait achevé une séance écourtée en nette baisse, mais sans céder à la panique. Le Dow Jones avait reculé de 1,48% et le Nasdaq de 1,73%.
Tokyo s'est ressaisie et a fini sur une hausse de 2,91% lundi, grâce à une ruée sur les valeurs qui avaient lourdement chuté vendredi. En revanche, les Bourses de Dubaï et d'Abou Dhabi affichaient de très fortes baisses lundi, premier jour ouvrable dans les deux émirats depuis la crise de la dette de Dubaï.
Les investisseurs attendent notamment l'ouverture de la séance à Wall Street, qui n'a ouvert qu'une demi-journée vendredi, après avoir été fermée jeudi pour cause de Thanksgiving. De nombreux opérateurs étaient en congé vendredi.
La Bourse américaine réagira aux premiers chiffres sur les ventes de Thanksgiving (Black Friday) et aux retombées de la crise financière de l'émirat de Dubaï.
"Le risque de contagion de Dubaï sur l'ensemble des pays émergents reste faible. Les Emirats arabes devraient annoncer leur soutien à Dubaï World", le conglomérat public de Dubaï qui a demandé un moratoire sur sa dette, estime Christian Parisot, économiste chez Aurel. Il juge "excessive" la réaction des marchés aux difficultés financières du groupe émirati.
Du côté des indicateurs, le marché attend l'indice de l'activité industrielle dans la région de Chicago en novembre, à 15H45 (14H45 GMT).
Parmi les valeurs, les automobiles étaient bien orientées. Renault affichait la plus forte hausse du CAC 40 (+3,90% à 33,42 euros), après un relèvement de la recommandation des analystes de Goldman Sachs sur le constructeur, à "acheter" contre "neutre" auparavant.
Peugeot prenait 1,46% à 23,91 points, Michelin 1,65% à 52,88 euros et Faurecia 1,79% à 14,21 euros.
Les valeurs bancaires --secteur qui a le plus pâti de la crise de Dubaï-- étaient mitigées. Crédit Agricole prenait 0,75% à 14,14 euros et BNP Paribas 0,20% à 55,25 euros mais Société Générale lâchait 0,22% à 46,40 euros.
Total était stable (-0,04% à 41,85 euros).