Dans les prochaines années, le marché mondial du gaz devrait subir une offre très supérieure à la demande. En raison d’une forte progression de la production américaine et d’une baisse significative de la demande en raison de la crise et des économies d’énergie, « l'excédent de production pourrait atteindre 200 milliards de mètres cubes d'ici à 2015 », anticipe Fatih Birol, directeur des études de l'AIE.
Cette situation pourrait offrir des opportunités pour les grandes acheteurs notamment européens de négocier à la baisse avec leurs fournisseurs traditionnels russe, norvégien, et algérien.