La Bourse de Paris a terminé à l'équilibre mardi au terme d'une séance hésitante, marquée par un indice de confiance dans l'économie allemande décevant et après la nette hausse de la veille.
Le CAC 40 a terminé à 3.785,59 points, soit 0,10 point de plus que lundi à la clôture, dans un volume de transactions étriqué (2,935 milliards d'euros).
Après une ouverture en hausse, l'indice vedette de la Bourse parisienne a évolué au sein d'une marge étroite.
La publication dans la matinée d'un indice ZEW inférieur aux attentes des économistes a pesé quelque peu sur le marché. Le ZEW, qui mesure les attentes des milieux financiers dans les perspectives de l'économie allemande, a reculé à 51,1 points en novembre, contre 56 points en octobre. Les économistes tablaient sur un niveau à 54 points.
La Bourse de Paris s'est toutefois redressée après l'ouverture de Wall Street, bien orientée lors de ses premiers échanges. Le CAC 40 a dépassé brièvement le seuil des 3.800 points.
"Après quatre séances de hausse - ou de quasi-hausse puisque le CAC 40 était stable vendredi - le marché a besoin de souffler", a noté Alice Lhabouz, gérante associée de Turgot Asset Management, ajoutant que le CAC 40 se situait actuellement à "un pallier".
Axa a affiché la plus forte hausse du CAC 40 (+2,05% à 16,90 euros), alors que son augmentation de capital de 2 milliards d'euros a démarré ce mardi.
Une telle opération a pour effet généralement de peser sur le titre, mais dans ce cas précis, cette augmentation a notamment pour but de racheter la totalité de sa filiale asiatique, une décision applaudie par les analystes, a expliqué Mme Lhabouz. D'autre part, une augmentation des fonds propres par un établissement financier est bien vu par les marchés, a-t-elle ajouté.