Groupe Crédit Agricole*
3ème trimestre 2009
Résultat net part du Groupe : 700 millions d'euros (+ 5,6 % / T2-09 ; - 23,9 % / T3-08)
9 mois 2009
Résultat net part du Groupe : 1 790 millions d'euros (- 28,9 % / 9 mois 2008)
* Crédit Agricole S.A. et Caisses régionales à 100 %
Crédit Agricole S.A.
Des résultats solides, qui s'inscrivent dans une tendance très positive
3ème trimestre 2009
- Hausse continue des revenus : + 3,5 % / T2-09*
- Poursuite de la baisse des charges : - 1,2 % / T2-09*
- Forte croissance du résultat brut d'exploitation : + 14,7 % / T2-09*
Résultat net part du Groupe : 289 millions d'euros
(+ 43,8 % / T2-09 et - 20,8 % / T3-08)
9 mois 2009
- Forte croissance des revenus : + 15,1 % / 9 mois 08**
- Charges en forte baisse : - 7,1 % / 9 mois 08**
- Forte hausse du résultat brut d'exploitation : x 2,3 / 9 mois 08**
- Evolution parallèle du coût du risque : x 2,2 / 9 mois 08
Résultat net part du Groupe : 692 millions d'euros
- Bénéfice net par action : 0,31 euro
- Structure financière solide : ratio Tier one : 9,7 %
* à périmètre comparable ** à périmètre (principalement CACEIS et CA Life Japan) et change constants
Réuni le 10 novembre sous la présidence de René Carron, le Conseil d'administration de
Crédit Agricole S.A. a examiné les comptes à fin septembre 2009. Le résultat net part du Groupe des 9 premiers mois s'élève à 692 millions d'euros, dont 289 millions d'euros au troisième trimestre 2009.
Ces résultats solides, obtenus dans un environnement économique toujours dégradé mais présentant cependant quelques signaux positifs, confirment la force du modèle mis en place par le Groupe début 2008.
Ce modèle est d'abord fondé sur une banque de proximité puissante - avec une part de marché moyenne en France de l'ordre de 25 % dont les activités témoignent d'un dynamisme certain. Par ailleurs, le coût du risque se stabilise.
- Les Caisses régionales présentent de très bons résultats commerciaux, tant sur le plan d'une collecte vigoureuse (encours des livrets en hausse de 13,3 % sur un an), que de services répondant parfaitement aux attentes des clients (plus de 160 000 cartes M6 Mozaic commandées en un mois), et des crédits dont la reprise est sensible depuis juillet. Conséquence de cette forte dynamique retrouvée, le produit net bancaire " clientèle " des Caisses régionales est en hausse de 7,7 % sur les 9 premiers mois de l'année.
- LCL enregistre des performances commerciales de qualité comparable, avec notamment un développement net de plus de 110 000 comptes de particuliers depuis le début de l'année.
- A l'international, les filiales réussissent à contenir la baisse de leurs revenus dans des pays plus fortement affectés par la crise que la France. En Italie, Cariparma FriulAdria est classé premier grand groupe bancaire sur des critères de solidité, rentabilité et productivité (classement Banca Finanza ). En Grèce, un plan de restructuration et de développement a été mis en oeuvre pour restaurer d'ici 2011 la rentabilité d' Emporiki. Les premiers signes des mesures arrêtées en mars apparaissent.
Ce modèle s'appuie également sur des métiers spécialisés particulièrement performants, alliant savoir-faire et économies d'échelle :
leader du crédit à la consommation, métier dont les revenus progressent de 8 % sur 9 mois à périmètre comparable, l'ensemble Sofinco Finaref affiche un coefficient d'intermédiation à moins de 80 % parmi les meilleurs du marché, malgré le haut niveau, désormais stabilisé, du coût du risque ;
la Gestion d'actifs, première en France et en Europe en matière d'OPCVM, fait preuve d'un dynamisme commercial fort avec une collecte de plus de 6 milliards E sur le seul troisième trimestre ; son coefficient d'exploitation de 46,1 % au troisième trimestre, est le meilleur de l'industrie européenne de l'asset management ;
l'Assurance enregistre un excellent trimestre qui se traduit par une activité commerciale soutenue, bien supérieure à celle du marché, et des résultats très élevés grâce notamment à une gestion prudente et active des placements ; en assurance-vie, sa part de marché de 15,1 % le place au second rang français toutes institutions confondues.
Ce modèle intègre une Banque de financement et d'investissement à profil de risque volontairement réduit, recentrée sur ses métiers d'expertise. Ce troisième trimestre confirme la solidité de son fonds de commerce avec des revenus des financements structurés en hausse de 5,6 % par rapport au deuxième trimestre grâce au dynamisme des activités de financement de projets (2ème mondial), du crédit export (2ème mondial) et de l'aéronautique (1er mondial). Les revenus des activités de la Banque de marchés et d'investissement reflètent la normalisation du marché : maintien à un haut niveau de ceux du fixed income et reprise en fin de trimestre du pôle actions, courtage en particulier. La contribution négative des activités en cours d'arrêt a significativement été réduite ce trimestre par rapport au trimestre précédent.
Globalement, les résultats de ce troisième trimestre se situent dans une tendance résolument positive : par rapport au deuxième trimestre, la croissance des revenus (+ 3,5 %[1]) conjuguée avec la baisse continue des charges (-1,2 %1) font progresser le résultat brut d'exploitation de + 14,7 %1 ; après un coût du risque toujours élevé mais stabilisé, le résultat d'exploitation s'inscrit en hausse de 31,4 %.
*
* *
A l'issue du Conseil d'administration, Georges Pauget, Directeur général de Crédit Agricole S.A. a déclaré :
" Avec un bénéfice de 289 millions d'euros, en forte hausse par rapport au deuxième trimestre, les résultats du troisième trimestre sont solides et s'inscrivent dans une tendance très positive. Ils confirment la force du nouveau modèle du Groupe tel qu'il a été redéfini début 2008. La mission qui m'était confiée, et qui consistait à gérer le Groupe en période de crise et à le reconfigurer pour la sortie de crise, est en voie d'achèvement. J'ai donc informé le Conseil de ma volonté de mettre fin à mon mandat à compter du 1er mars 2010, après la clôture et la présentation des comptes de l'exercice 2009. Le Groupe sort sans ambiguïté de la crise financière, et dispose des bases d'un avenir solide ".
René Carron, Président du Conseil de Crédit Agricole S.A., a déclaré :
" Le Conseil tient à souligner avec satisfaction le bon niveau des résultats du troisième trimestre qui témoigne du dynamisme retrouvé de Crédit Agricole S.A.
Le Conseil a pris acte du souhait exprimé par Georges Pauget de cesser ses fonctions de Directeur général à l'issue de la présentation des comptes 2009.
Le Conseil a également rendu hommage au travail considérable de Georges Pauget et de ses équipes dans la crise sans précédent que nous venons de traverser. Son action a permis de réformer le modèle du groupe, de conforter sa solidité et de le préparer au mieux à la sortie de crise ".
25 février 2010 Publication des résultats du 4ème trimestre et de l'année 2009
12 mai 2010 Publication des résultats du 1er trimestre 2010
19 mai 2010 Assemblée générale des actionnaires
26 août 2010 Publication des résultats du 2ème trimestre et du 1er semestre 2010
10 novembre 2010 Publication des résultats du 3ème trimestre et des 9 premiers mois 2010
RÉSULTATS CONSOLIDÉS DE CRÉDIT AGRICOLE S.A.
Produit net bancaire | 4 828 | 3 999 | + 20,7 % | + 5,9 % | 13 448 | 11 358 | + 18,4 % |
Charges d'exploitation | (3 053) | (3 124) | (2,3 %) | + 2,2 % | (9 017) | (9 489) | (5,0 %) |
Résultat brut d'exploitation | 1 775 | 875 | x 2,0 | + 12,8 % | 4 431 | 1 869 | x 2,4 |
Coût du risque | (1 189) | (740) | + 60,7 % | + 5,5 % | (3 401) | (1 551) | x 2,2 |
Résultat d'exploitation | 586 | 135 | x 4,3 | + 31,4 % | 1 030 | 318 | x 3,2 |
Sociétés mises en équivalence | 275 | 347 | (20,7 %) | x 6,4 | 639 | 895 | (28,6 %) |
Résultat net sur autres actifs | (438) | (8) | ns | ns | (433) | 428 | ns |
Impôts | (121) | (52) | x 2,3 | (47,4 %) | (433) | (26) | x 16,7 |
Résultat net d'impôt des activités arrêtées | 89 | 2 | ns | ns | 100 | - | ns |
Résultat net | 391 | 424 | (7,8 %) | + 47,0 % | 903 | 1 615 | (44,1 %) |
Résultat net part du Groupe | 289 | 365 | (20,8 %) | + 43,8% | 692 | 1 333 | (48,1 %) |
A change et à périmètre constants, c'est-à-dire en excluant principalement l'effet de l'intégration de Ducato, du passage en intégration globale de CACEIS, et de la première consolidation de CA Life Japan :
Le produit net bancaire du Groupe s'élève à 13,2 milliards d'euros en progression de 15,1 % par rapport à la période correspondante de 2008 qui avait bénéficié de la plus-value réalisée sur la cession des titres Suez. Cette performance provient d'une baisse significative des impacts négatifs des activités en cours d'arrêt de la Banque de financement et d'investissement mais traduit aussi un dynamisme dans tous les métiers eu égard au contexte économique ambiant. Ainsi, en Banque de détail, le produit net bancaire de LCL progresse de
2,7 % et en Service financiers spécialisés la progression est de 8,0 %. Le produit net bancaire de la Banque de détail à l'international, hors Emporiki, est quant à lui en léger recul de 4,7 % mais celui-ci reste bien contenu dans un environnement économique difficile. Les revenus du pôle Gestion d'actifs, assurances et banque privée enregistrent également une baisse néanmoins très inférieure à celle du premier semestre 2009 traduisant ainsi une reprise de l'activité. Les revenus pérennes de la Banque de financement et d'investissement sont quant à eux en hausse de 33,9 %[2].
Les charges d'exploitation sont en baisse de 7,1 %, traduisant ainsi une amélioration de la gestion opérationnelle dans tous les métiers : contenues chez LCL, en baisse de 4,6 % en Banque de détail à l'international, en retrait de 3,3 % en Services financiers spécialisés, de 5,1 % en Gestion d'actifs, assurances et banque privée, et enfin de 10,1 % pour les activités pérennes de la Banque de financement et d'investissement.Le résultat brut d'exploitation s'établit ainsi à 4,3 milliards d'euros, multiplié par 2,3 par rapport à celui de la période correspondante de 2008.
Le coût du risque atteint 3,4 milliards d'euros sur 9 mois en forte progression sur un an. Il est principalement concentré sur les activités de la Banque de détail à l'international (813 millions d'euros) en raison notamment de l'impact de la Grèce, sur les Services financiers spécialisés (894 millions d'euros) et sur la Banque de financement et d'investissement y compris les activités en cours d'arrêt (1 354 millions d'euros).
Le résultat des sociétés mises en équivalence, à 639 millions d'euros, intègre la contribution des Caisses régionales pour 649 millions d'euros, en hausse de 13,0 %, traduisant une forte progression de leur performance opérationnelle. Le produit net bancaire clientèle des Caisses régionales progresse de 7,7 % et les charges baissent de 1,0 %. Le résultat de mise en équivalence de la période intègre également les impacts de la première consolidation d'Intesa SanPaolo pour - 206 millions d'euros enregistrés au deuxième trimestre.
Le résultat net sur autres actifs, à 52 millions d'euros, enregistrait en 2008 la plus-value de 420 millions d'euros réalisée sur la création de Newedge, filiale de courtage détenue à 50/50 avec la Société Générale.
Les variations de valeur des écarts d'acquisition s'élèvent à -485 millions d'euros et correspondent à la dépréciation de l'écart d'acquisition d'Emporiki au troisième trimestre 2009.
Le résultat net des activités arrêtées, pour 100 millions d'euros, intègre la plus-value réalisée sur la cession des entités du Gabon et du Congo ainsi que le résultat des entités africaines qui n'ont pas encore été cédées.
Au total, le résultat net part du Groupe de Crédit Agricole S.A. sur les 9 premiers mois de 2009 s'établit à 692 millions d'euros contre 1 333 millions d'euros sur la même période de 2008 qui avait bénéficié de plus-values significatives (Suez et Newedge).
Le résultat net part du Groupe du troisième trimestre 2009, s'établit quant à lui à 289 millions d'euros en hausse de 43,8 % par rapport au trimestre précédent. Ces résultats solides s'inscrivent dans une tendance très positive et reflètent la bonne performance de l'ensemble des métiers du Groupe
LA STRUCTURE FINANCIERE
Au 30 septembre 2009, les emplois pondérés CRD s'élèvent à 320,9 milliards d'euros, en baisse de 5,2 % par rapport au 1er janvier 2009 du fait de la baisse du risque de crédit, notamment sur Calyon et Crédit Agricole S.A. et de la baisse des risques de marché (- 15 milliards d'euros sur 9 mois) liée à la gestion rigoureuse du profil de risque des activités de marché. A l'inverse, la variation intègre une hausse des emplois pondérés dans certains métiers, notamment du fait de la prise de contrôle de CACEIS au deuxième trimestre.
Les fonds propres prudentiels de base (avant déductions) atteignent, pour leur part, 63,8 milliards d'euros, en hausse de 5,4 % par rapport au 31 décembre 2008. Ce montant intègre 3 milliards d'euros de titres super subordonnés souscrits par l'Etat dans le cadre du plan français de soutien à l'économie et qui ont été remboursés le 27 octobre 2009. Après déductions, les fonds propres Tier 1 s'élèvent à 31,1 milliards d'euros.
Ainsi, au 30 septembre 2009, le ratio global de solvabilité s'établit à 10,0 %, le ratio Tier 1 à 9,7 % et le ratio Core Tier 1 à 9,1 %.
RÉSULTATS PAR PÔLE D'ACTIVITÉ
1. POLE BANQUE DE PROXIMITÉ EN FRANCE
1.1. - CAISSES RÉGIONALES DE CRÉDIT AGRICOLE
9M/9M | |||||
Résultat net mis en équivalence (à 25 %) | 214 | + 52,5 % | + 28,5 % | 515 | + 19,1 % |
Variation de quote-part dans les réserves | 8 | ns | ns | 134 | ns |
Quote-part de résultats des mises en équivalence | 222 | + 63,0 % | + 36,9 % | 649 | +13,0 % |
Impôts* | - | ns | ns | (92) | (4,7 %) |
Résultat net part du Groupe | 222 | + 63,0 % | + 41,7 % | 557 | + 16,6 % |
* Charge fiscale des dividendes perçus des Caisses régionales
En termes d'activité, les Caisses régionales ont enregistré sur les 9 premiers mois de l'année 2009 de très bons résultats commerciaux, avec de nombreux succès, tels que le lancement réussi de la carte M6 Mozaïc (163 000 cartes commandées en un mois) ou encore la poursuite de l'équipement des clients en cartes Double action (769 000 cartes actives au 30 septembre 2009).
Les encours de collecte, à près de 510 milliards d'euros, font preuve de dynamisme, en hausse de 4,3 % par rapport au 30 septembre 2008.
La collecte bénéficie de la forte progression de l'épargne bilan (+ 4,0 %). Celle-ci est en particulier tirée par les livrets
(+ 13,3 %) sous l'impulsion du livret A ainsi que par les dépôts à vue, qui progressent de 2,1 %.
L'épargne hors bilan, à 233,8 milliards d'euros, est pour sa part en hausse de 4,8 %, reflétant la meilleure évolution des marchés.
Au niveau des crédits, les encours sont en progression ralentie mais le trimestre voit une reprise des réalisations.
Les encours s'inscrivent en hausse de 1,7 % sur l'année, à 352,4 milliards au 30 septembre 2009. Malgré la saisonnalité du troisième trimestre, les réalisations de crédit sont cependant en hausse de 7,2 % par rapport au trimestre précédent, pour atteindre 14,2 milliards d'euros. Le crédit habitat affiche, en particulier, un fort retournement. Cette tendance s'amplifie en octobre, avec une production supérieure de 41 % à celle de septembre.
Au troisième trimestre 2009, les Caisses régionales ont enregistré une forte progression de leur performance opérationnelle, portée par une très forte activité clientèle. Le produit net bancaire clientèle affiche une croissance de 7,7 % sur les 9 premiers mois de l'année, qui inclut, outre une progression favorable de la marge d'intermédiation, une croissance des commissions.
Le recul de 1 % des charges d'exploitation sur la période témoigne, par ailleurs, d'une efficacité opérationnelle encore renforcée. Au troisième trimestre, le coefficient d'exploitation s'établit ainsi au bas niveau de 50,2 %.
Avec un coût du risque en hausse de 41,3 % sur 9 mois, le résultat d'exploitation atteint 3,1 milliards d'euros, en progression de 27,0 % par rapport aux 9 premiers mois de 2008.
Au total, la contribution des Caisses régionales au résultat net part du Groupe du Groupe s'établit à 557 millions d'euros pour les 9 premiers mois de 2009, en progression de 16,6 % sur un an. Sur le seul troisième trimestre, la contribution est de 222 millions d'euros.
1.2. - LCL
9M/9M* | |||||
Produit net bancaire | 933 | + 3,6 % | (3,7 %) | 2 838 | + 2,7 % |
Charges d'exploitation | (627) | + 0,7 % | + 1,9 % | (1 891) | + 0,5 % |
Résultat brut d'exploitation | 306 | + 10,2 % | (13,6 %) | 947 | + 7,4 % |
Coût du risque | (95) | + 86,4 % | (7,2 %) | (296) | x 2,2 |
Résultat d'exploitation | 211 | (6,9 %) | (16,2 %) | 651 | (13,0 %) |
Résultat net part du Groupe | 141 | (6,7 %) | (16,2 %) | 433 | (12,7 %) |
* Données 2008 en Bâle II
Au 3ème trimestre, LCL démontre de nouveau son dynamisme commercial et la solidité de sa performance opérationnelle.
L'activité commerciale de LCL est restée dynamique avec des encours de crédit qui progressent de + 3,9 % sur un an, portés par une reprise de la demande. Le segment à la croissance la plus élevée demeure, comme au trimestre précédent, celui des PME et professionnels, à + 5,4 %, témoignant de l'engagement de LCL à financer l'économie française. Sur le segment des prêts immobiliers, la nette reprise de la production en fin de trimestre (+ 22 % sur septembre) tire à la hausse l'évolution des encours qui atteint ainsi 3,5 % sur un an. En revanche, la progression des crédits à la consommation continue de ralentir, à 0,9% sur un an.
La conquête de nouveaux clients se poursuit, aussi bien sur les particuliers avec un gain de 112 300 comptes sur 9 mois que sur les professionnels qui sont 6 600 à avoir rejoint LCL depuis le début de l'année. Ce développement concrétise le succès d'une offre innovante et concrète au quotidien, avec le lancement de nombreux produits en 2009 tels que " LCL à la carte ", le " contrat de reconnaissance ", les " solutions trésorerie ", la carte LCL ISIC destinée aux étudiants ou encore l'offre " eLCL 100% en ligne ".
Les encours de collecte sont bien orientés, enregistrant une croissance de 3,3 % sur un an. La relance sensible des dépôts à vue, qui progressent de 2,7 % sur un an et la croissance toujours soutenue des livrets, à + 12,2 %, portent l'épargne bilan à 60 milliards d'euros. Le hors bilan affiche également une hausse des encours, grâce à une performance remarquable en assurance-vie, dont la production nette est multipliée par 2,2 sur un an ce qui permet une augmentation des encours de près de 10 %, et à la bonne tenue des titres et OPCVM qui retrouvent leur niveau de septembre 2008, après le creux consécutif à la crise des marchés.
Le produit net bancaire de LCL s'établit ainsi 2,8 milliards d'euros sur les 9 premiers mois de 2009, en croissance de + 2,7 % par rapport aux 9 premiers mois de 2008. Hors provisions épargne - logement, cette croissance s'élève à 3,2 %. Sur le 3ème trimestre, marqué par une moindre performance de la gestion financière et la saisonnalité de l'activité, le produit net bancaire atteint 933 millions d'euros, en hausse de 3,6 % par rapport au troisième trimestre de 2008.
Les charges sont toujours contenues, avec une quasi-stabilité sur un an à + 0,5 % sur les 9 premiers mois de 2009. Par conséquent, le coefficient d'exploitation des 9 premiers mois diminue encore d'un point et demi sur un an.
Malgré le contexte économique difficile, les risques restent maîtrisés et bien couverts. Le coût du risque est ainsi stabilisé depuis le début de l'année 2009, enregistrant même une baisse de 7,1% sur le troisième trimestre. Le taux de créances douteuses est similaire à celui du deuxième trimestre 2009 à 3 % des encours, un taux qui s'explique par le poids des entreprises dans la structure de prêts de LCL. Sur les 9 premiers mois de 2009 cependant, l'impact de l'environnement se fait fortement sentir avec une multiplication par 2,2 du coût du risque, gommant les bonnes performances opérationnelles du métier.
Le résultat net part du Groupe de LCL est de 433 millions d'euros sur les 9 premiers mois de l'année 2009, en baisse de - 12,7 % sur un an.
2. POLE BANQUE DE DÉTAIL A L'INTERNATIONAL
NB : les données du pôle ci-après sont présentées hors effet du passage en activités arrêtées des entités africaines en cours de cession au quatrième trimestre 2008.
Hors Emporiki, le pôle Banque de détail à l'international résiste à une conjoncture difficile. Il contribue au résultat net part du Groupe à hauteur de 354 millions d'euros sur les 9 premiers mois de l'année 2009 (+ 3,9 % par rapport aux 9 premiers mois de l'année 2008) et de 155 millions d'euros sur le troisième trimestre (+ 29,3 % par rapport au troisième trimestre 2008).
Hors Emporiki, le pôle parvient à contenir la baisse des revenus sur un an. Le recul du produit net bancaire des 9 premiers mois de 2009 reste limité, à - 4,7 % par rapport à la même période de l'année 2008, eu égard à la crise qui touche les économies des pays d'implantation du pôle plus fortement que la France. Les charges reculent, de manière parallèle, de 4,6 %. Le résultat brut d'exploitation diminue ainsi de 5,0 % sur la période. Le coût du risque poursuit sa hausse sur les 9 mois comme sur le trimestre. Le résultat d'exploitation atteint ainsi 365 millions d'euros sur les 9 premiers mois.
La cession des entités du Gabon et du Congo réalisée en septembre 2009 apporte un produit de 84 millions d'euros au pôle sur le trimestre, ce qui permet au résultat net part du Groupe d'enregistrer une progression sur 9 mois comme sur le troisième trimestre. Parallèlement, le développement du réseau se poursuit, avec 56 agences ouvertes sur 9 mois (hors Emporiki), principalement au Maroc et en Pologne.
En global, y compris Emporiki, la performance du pôle est affectée par la conjoncture économique des pays d'implantation, qui impacte le produit net bancaire et le coût du risque, ainsi que par la dépréciation du goodwill sur Emporiki pour un montant avant impôt de 485 millions d'euros. La contribution du pôle est ainsi de - 488 millions d'euros sur les 9 premiers mois de l'année 2009 dont - 417 millions d'euros sur le troisième trimestre.
T3/T3 | ||||||
Produit net bancaire | 722 | (6,4 %) | (4,4 %) | 2 178 | (5,5 %) | (4,7 %) |
Charges d'exploitation | (482) | (5,5 %) | (5,1 %) | (1 480) | (2,3 %) | (4,6 %) |
Résultat brut d'exploitation | 240 | (8,1 %) | (2,9 %) | 698 | (11,6 %) | (5,0 %) |
Coût du risque | (274) | + 73,2 % | + 0,3 % | (813) | X 2,3 | + 77,4 % |
Résultat d'exploitation | (34) | ns | + 30,4 % | (115) | ns | (30,9 %) |
Sociétés mises en équivalence | 37 | + 94,3 % | (6,3 %) | 124 | X 2,1 | X 2,3 |
Résultat net part du Groupe | (417) | ns | ns | (488) | ns | + 3,9 % |
* Hors Emporiki
En Grèce, les résultats d'Emporiki sont en ligne avec les perspectives du plan de restructuration et de développement présenté le 7 octobre 2009. L'objectif du plan est de renouer avec la rentabilité d'ici à la fin 2011, et de rejoindre, d'ici 2013, les standards du groupe Crédit Agricole, dans une dynamique de croissance rentable. Emporiki se concentre pour cela sur 4 éléments : la forte réduction du coût du risque, qui doit être ramené à un niveau inférieur à 100 points de base de l'encours en 2011 ; la rationalisation des coûts via une optimisation des effectifs (diminution de 1 100 ETP) et des actifs immobiliers ; la restauration de la performance commerciale au travers de la modernisation et du redéploiement du réseau d'agences, et de la spécialisation accrue des forces de vente ; enfin, la redéfinition de la gestion des ressources humaines.
Par ailleurs, les principales filiales produits grecques d'Emporiki Bank seront transférées dans le cadre du plan aux lignes métiers du Groupe. Emporiki stabilisera également l'activité de ses filiales internationales dans les Balkans et à Chypre.
Pour assurer le succès du plan, Emporiki prévoit une injection de fonds propres Tier 1 d'environ 1 milliard d'euros.
Les performances du troisième trimestre sont en ligne avec ce plan. Le produit net bancaire a crû sur le trimestre de 10,3 % par rapport au deuxième trimestre, en corrigeant du gain exceptionnel de 27 millions d'euros lié au remboursement d'une dette moyen terme au deuxième trimestre. Cet accroissement reflète notamment une amélioration de la structure des dépôts d'Emporiki. L'efficacité opérationnelle s'est améliorée, ce qui se traduit par la multiplication par 1,7 du résultat brut d'exploitation entre le deuxième et le troisième trimestre 2009. En matière de risques, l'amélioration passe à la fois par la diminution de 15,9 % de leur coût par rapport au deuxième trimestre, et par la baisse des encours sensibles pour le deuxième trimestre consécutif.
La contribution au résultat net part du Groupe, qui intègre la dépréciation du goodwill pour un montant de 485 millions d'euros, s'établit à - 843 millions d'euros pour les 9 premiers mois de 2009.
En Italie, Cariparma FriulAdria résiste bien dans un marché italien morose. L'activité commerciale est dynamique, avec une croissance des encours de crédits de 6,8 % sur un an, alors que le marché italien voit sa croissance stagner à moins de 2 %. La collecte bilan progresse parallèlement, enregistrant une croissance de 6,7 % sur un an.
Deux classements parus récemment confirment l'excellence du Groupe. D'une part, Banca Finanza classe Cariparma FriulAdria en première place parmi les grands groupes bancaires italiens, sur des critères de solidité, de rentabilité et de productivité. De plus, le classement Lombard place le Groupe parmi les deux seuls groupes bancaires labellisés " 5 étoiles " en Italie.
Les résultats du Groupe traduisent ces bonnes performances relatives. Le produit net bancaire sur 9 mois reflète le contexte économique italien, à - 5,1 % par rapport aux 9 mois de l'année 2008. Les charges sont en baisse de 1,9 % sur la même période. Le coût du risque progresse et s'établit à 78 points de base sur emplois pondérés Bâle 1 pour les 9 premiers mois de 2009.
La contribution de Cariparma FriulAdria au résultat net part du Groupe s'établit à 157 millions d'euros pour les 9 premiers mois de 2009.
Le résultat net part du Groupe du groupe Cariparma FriulAdria, qui intègre la contribution de CA Vita, atteint quant à lui 238 millions d'euros sur la même période.
3. POLE SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS
9M/9M | |||||
Produit net bancaire | 948 | + 28,5 % | + 4,9 % | 2 704 | + 22,5 % |
Charges d'exploitation | (422) | + 7,6 % | + 3,0 % | (1 262) | + 6,0 % |
Résultat brut d'exploitation | 526 | + 52,3 % | + 6,4 % | 1 442 | + 41,9 % |
Coût du risque | (318) | x 1,7 | + 2,2 % | (894) | x 2,0 |
Résultat d'exploitation | 208 | + 28,7 % | + 13,6 % | 548 | (3,1 %) |
Sociétés mises en équivalence | 1 | (31,8 %) | (11,8 %) | 5 | (25,8 %) |
Résultat net sur autres actifs | 0 | ns | ns | 1 | ns |
Résultat avant impôts | 209 | + 32,1% | + 13 ,3 % | 554 | (2,5 %) |
Résultat net part du Groupe | 112 | + 4,8% | + 8,2 % | 307 | (15,0 %) |
Au cours des 9 premiers mois de 2009, la contribution du pôle Services financiers spécialisés s'est maintenue dans un contexte de coût du risque élevé.
Le pôle connaît de fortes évolutions sur un an du fait de la modification de son périmètre (notamment intégration de Ducato en crédit à la consommation au premier trimestre 2009) : + 22,5 % sur le produit net bancaire, + 6,0 % sur les charges conduisant à une progression de 41,9 % du résultat brut d'exploitation.
A périmètre comparable, par rapport aux 9 premiers mois de l'année 2008, le produit net bancaire augmente de
8,0 % porté par la progression des encours et la baisse des taux de refinancement. Les charges d'exploitation baissent de 3,3 %, en ligne avec le plan de réduction des coûts. Le résultat brut d'exploitation augmente ainsi de 21,2% confirmant les très bonnes performances opérationnelles du métier. Le coefficient d'exploitation s'établit à 48,9 % à fin septembre 2009, en baisse de 5,0 points aux 9 premiers mois de l'année 2008.
Le coût du risque est multiplié par 2 sur un an mais l'amélioration de la situation économique au cours du 3ème trimestre et l'efficacité des mesures prises relatives aux conditions d'octroi de crédits et au recouvrement, permettent de ralentir sa progression (+ 2,2 % T3/T2 alors qu'il était multiplié par 2,2 semestre / semestre).
En conséquence, le coefficient d'intermédiation baisse de 1 point par rapport au trimestre précédent et s'inscrit à 79,7 %.
Au total, le résultat net part du Groupe du pôle pour les 9 premiers mois de 2009 s'élève à 307 millions d'euros
(- 15,0 % sur un an mais + 4,8 % T3/T3).
En Crédit à la consommation, en termes d'activité, la part de marché France en production augmente de 0,9 point sur un an et s'établit à 19,1 %[3], permettant à CACF de renforcer ses positions de leader. Les encours continuent de progresser tant en France - grâce aux partenariats avec les réseaux (+ 5,1 % sur un an), qu'à l'internatio