La Bourse de Paris a clôturé vendredi pratiquement à l'équilibre, au terme d'une séance en dents de scie, marquée par la publication des chiffres du chômage américain pour octobre.
Le CAC 40 a fini à 3.707,29 points, soit une perte de 1,44 point, par rapport à la clôture de la veille, dans un faible volume de transactions (3,412 milliards d'euros).
Après une matinée prudente, avant la publication très attendue des chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis en octobre, la Bourse parisienne a décroché en début d'après-midi, déçue par des statistiques bien inférieures aux prévisions des économistes.
Selon les chiffres du département du Travail, le taux de chômage aux Etats-Unis a franchi en octobre la barre symbolique des 10% pour atteindre 10,2%, alors que les économistes s'attendaient à un taux de 9,9%. L'économie américaine a détruit encore 190.000 postes en octobre, soit plus que les 175.000 postes attendus.
Le CAC 40 a reculé jusqu'à 1,37% vers 14H50. Il s'est ensuite redressé, le marché estimant finalement que les chiffres de l'emploi n'étaient pas si catastrophiques qu'ils semblaient l'être à première vue.
Du côté des valeurs, Crédit Agricole a affiché la plus forte hausse du CAC 40 (+3,31% à 14,05 euros). Son directeur général Georges Pauget a indiqué que les bénéfices de la banque seront "positifs" et "en hausse" au troisième trimestre.
Par ailleurs, selon Les Echos, M. Pauget sera remplacé en février 2010 par l'actuel secrétaire général de la Fédération nationale du Crédit Agricole (FNCA) Jean-Paul Chifflet. La banque n'a pas souhaité commenter.
En revanche, Lafarge a enregistré la plus forte baisse du CAC 40 (-3,74% à 55,82 euros), après avoir affiché des résultats trimestriels en baisse, et inférieurs aux attentes des analystes.