La Bourse de Paris était en nette baisse mardi en fin de matinée (-2,15%) dans un marché dominé par des prises de bénéfices, souffrant d'un manque de confiance et tiré vers le bas par les valeurs bancaires.
A 12H45 (11H45 GMT), l'indice vedette perdait 78,41 points à 3.561,05 points dans un volume d'échanges de 1,3 milliard d'euros.
Les bons chiffres macroéconomiques de lundi sur l'activité aux Etats-Unis, qui avaient soutenu la Bourse, n'ont pas résisté au mouvement de consolidation qui s'est emparé du marché depuis un mois.
Le marché est désormais focalisé sur les difficultés des banques et la nécessité de solder des positions avant la fin de l'année. Il se montre aussi fébrile avant les réunions des banques centrales américaine et européennes.
Les bons résultats de sociétés publiés récemment sont également oubliés, d'autant que leur analyse révèle qu'ils sont souvent dus à des réductions de coûts et qu'ils ne reflètent pas de véritables redressements, indique-t-on dans les salles de marché.
Les valeurs bancaires étaient parmi les titres les plus malmenés du fait des inquiétudes qui pèsent toujours sur ce secteur aux Etats-Unis. Par ailleurs, les résultats d'UBS publiés mardi matin ont été décevants, tout comme ceux de la Commerzbank. Et les annonces de recapitalisation pour venir en aide à Lloyds et RBS ont ajouté au malaise.
Société Générale affichait la plus forte baisse du CAC 40 (-5,33% à 43,16 euros), suivi par BNP Paribas (-4,44% à 50,80 euros) et Crédit Agricole (-4,26% à 12,80 euros).
PPR (+0,37% à 75,25 euros) affichait une des rares hausses grâce à sa recommandation qui a été relevée à "acheter" contre "conserver" auparavant par la Société Générale.
Dans cet univers déprimé, CNP Assurances ne profitait pas de son relèvement de recommandation à "acheter" contre "conserver par la société Générale et cédait 0,84% à 65,21 euros.
Areva, pénalisé par les difficultés de son réacteur EPR, perdait 5,52% à 342,95 euros.