La Bourse de Paris était très hésitante jeudi en fin de matinée, le CAC 40 progressant de 0,15%, avant la publication du produit intérieur brut américain très attendu par les investisseurs.
A 12H28 (11H28 GMT), l'indice vedette prenait 5,62 points à 3.669,40 points dans un volume d'échanges de 1,365 milliard d'euros. Il avait perdu 2,14% la veille, passant sous les 3.700 points pour la première fois en trois semaines.
Après avoir ouvert en légère baisse, dans le sillage de Wall Street et des marchés asiatiques, le marché parisien s'est repris et évolue depuis autour de l'équilibre, peinant à choisir une direction.
Les bonnes nouvelles sur le front macroéconomique n'ont pas permis au marché de se reprendre, tant il semble en proie au doute.
En zone euro, l'indice de confiance des chefs d'entreprise et des consommateurs s'est redressé en octobre pour le septième mois consécutif: il a gagné 3,4 points pour s'établir à 86,2 points.
En Allemagne, première économie de la zone euro, le chômage a une nouvelle fois reculé en octobre avec un taux qui est descendu à 7,7%.
Mais, dans l'attente du PIB américain, à 13H30, le marché réagissait surtout aux publications d'entreprises, comme celle d'Alstom (+2,50% à 47,97 euros).
France Télécom perdait en revanche 2,06% à 17,39 euros, après avoir publié un chiffre d'affaires pour le troisième trimestre en baisse, souffrant notamment d'une consommation en berne sous l'effet de la crise économique.
De manière générale, le secteur bancaire était bien orienté après le succès de l'augmentation de capital de Société Générale (+2,63% à 44,70 euros). Crédit Agricole prenait 2,37% à 13,15 euros et BNP Paribas 0,88% à 52,58 euros.
Total, première capitalisation du CAC 40, lâchait 1,56% à 41,29 euros, pénalisé par la baisse des prix du pétrole et les résultats décevants du britannique Royal Dutch Shell.