(AOF / Funds) - En 2009, l'activité économique des pays du Conseil de coopération du Golfe a souffert de la forte réduction des flux de pétrodollars et de conditions de crédit plus difficiles. Ces pays devraient malgré tout échapper à la récession (sauf Dubaî, où elle pourrait atteindre 2,6 %, suite à l'effondrement de son modèle spéculatif d'investissement) grâce au soutien des dépenses publiques.
«Malgré les efforts de diversification de l'économie, le poids de l'Etat - et donc des pétrodollars - reste déterminant pour l'activité économique», constatent les économistes de BNP Paribas. Mais l'accès au crédit reste difficile pour les entreprises locales, et le risque de crédit a augmenté pour les ménages, l'immobilier et la construction.
Si une croissance du PIB de 4,5 % pour la zone pourrait être attendue en 2010, grâce à la hausse des prix du pétrole et l'activité économique soutenue en Asie, «la mise en évidence de problèmes de gouvernance (publique et privée) dans les principaux pays (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis et Koweît) pourrait retarder la reprise de l'activité», alertent les experts.