La Bourse de Paris repartait à l'assaut des 3.900 points mercredi en début de séance, le CAC 40 gagnant 0,35%, rebondissant après avoir montré des signes d'essouflement la veille.
A 09H20 (07H20 GMT), l'indice vedette gagnait 13,40 points à 3.884,85 points. Mardi, il n'était pas parvenu à enregistrer un nouveau record de clôture et s'était replié à 3.871,45 points (-0,54%).
Le marché américain a également terminé sur un recul, refroidi par deux statistiques sur l'immobilier qui ont effacé les résultats meilleurs que prévu de plusieurs entreprises américaines dont Apple et Caterpillar.
Ce recul de Wall Street a mis en évidence que les données macroéconomiques occupent un place encore importante, même en pleine saison des résultats.
Mercredi, les publications devraient animer le marché, aucun indicateur n'étant attendu, hormis les stocks de pétrole aux Etats-Unis. Une salve de résultats doit en effet être publiée, dont ceux de l'avionneur Boeing et des banques Morgan Stanley et Wells Fargo.
En France, les chiffres d'affaires trimestriels de plusieurs grands groupes comme PPR, PSA et Valeo vont agiter le marché.
Peugeot perdait 3,29% à 23,37 euros, le constructeur a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 11,782 milliards d'euros, (-7,7% sur un an).
Le titre du groupe de distribution PPR cédait 3,96% à 81,80 euros, après avoir annoncé mardi soir des ventes en baisse de 7,6% au troisième trimestre évoquant une "conjoncture morose" et un "ralentissement des flux touristiques" qui a affecté le secteur du luxe.
Sur le Service de Règlement Différé, Carbone Lorraine chutait de 7,30% à 25,40 euros. Le groupe qui propose des solutions en graphite et des composants électriques a enregistré au troisième trimestre un recul des ventes un peu plus marqué qu'au trimestre précédent (-16% sur un an).
En revanche, Bic grimpait de 2,58% à 48,49 euros après une hausse de son bénéfice net au troisième trimestre et de ses ventes.
Valeo prenait 2,10% à 22,10 euros, après un retour au bénéfice au troisième trimestre après trois trimestres consécutifs de pertes.
Enfin, EADS perdait 1,70% à 13,56 euros. Son patron, Louis Gallois, a défendu mardi à Washington la candidature de son groupe à la fourniture de ravitailleurs à l'armée de l'Air américaine, en se plaignant du fait que Boeing connaisse le prix de son avion, et en recrutant un ancien numéro un de la Nasa pour soutenir le dossier.
Le titre souffrait également de la fermeté de l'euro face au dollar. Vers 08H00 (06H00 GMT), l'euro valait 1,4927 dollar.