Les marchés actions américains restent dans le vert après une ouverture en hausse, les investisseurs se montrant optimistes avant une vague de publication de résultats d'entreprises. Ils seront notamment attentifs aux résultats d'Apple et de Texas Instruments. De son côté, Hasbro a enregistré des résultats trimestriels solides, grâce au succès des franchises cinématographiques et aux coûts plus faibles, mais les ventes ont déçu. Vers 17h30, le Dow Jones progresse de 0,98% à 10093,95 points tandis que le Nasdaq gagne 0,51% à 2167,49 points.
Hasbro perd 3,69% à 28,43 dollars, bien qu'il ait publié de solides résultats au troisième trimestre. Le résultat net du géant américain a atteint 150,4 millions de dollars, soit 99 cents par action, contre 138,2 millions ou 89 cents par action un an plus tôt. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 93 cents par action seulement. Le numéro deux mondial du jouet a notamment été soutenu par le succès des franchises cinématographiques comme Transformers ainsi que par des coûts plus faibles.
Les chiffres macroéconomiques
Aucune statistique économique d'importance n'est attendue.
Les valeurs à suivre
BLACKSTONE
Le groupe d'investissement américain Blackstone rencontrerait des problèmes pour lever des capitaux pour un nouveau fonds selon les informations du New York Post. Selon le tabloîd new yorkais, Blackstone cherchait à lever 20 milliards de dollars pour ce nouveau fonds spécialisé dans le LBO (leveraged buy out), mais ne serait parvenu pour l'heure qu'à lever 9 milliards de dollars. Sur cette somme, 7 milliards avaient déjà été levés en juillet 2008, précise le journal.
SPRINT NEXTEL
Sprint Nextel a annoncé l'acquisition de son affilié iPCS pour environ 831 millions de dollars, dont une dette nette de 405 millions de dollars. L'opérateur télécoms prévoit de réaliser 30 millions de dollars par an de synergies. Cette transaction devrait être relutive au niveau du free cash flow en 2010. Grâce à ce rachat, plus de 700 000 abonnés dans la téléphonie mobile et de plus de 270 000 dans la téléphonie de gros deviendront ses clients directs.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
indice de la fed de philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.