La Bourse de Paris était en baisse de 0,38% lors des premiers échanges mardi, sur des prises de bénéfices au lendemain d'un rebond de plus de 2%, alors que plusieurs indicateurs économiques sont attendus dans la journée.
A 09H20 (07H20 GMT), le CAC 40 cédait 15,11 points à 3.809,89 points, après avoir ouvert légèrement dans le vert.
Lundi, l'indice vedette avait bondi de 2,30%, soutenu par des annonces de fusions-acquisitions aux Etats-Unis, dont celle de Xerox sur le groupe de services aux entreprises ACS pour 6,4 milliards de dollars.
A New York, Wall Street a également fini en hausse lundi pour les mêmes raisons: le Dow Jones a pris 1,28% et le Nasdaq 1,90%.
"La thématique des fusions/acquisition reste un soutien important au marché", a souligné dans une note Christian Parisot, économiste chez le courtier Aurel.
"De fait, les annonces d'opérations se multiplient. Les entreprises américaines ont annoncé pour un total de 49,1 milliards de dollars en septembre (dont 13 milliards sur la seule journée de lundi), contre 26,6 milliards en août et 36,8 milliards en juillet", a-t-il ajouté.
Tokyo a pour sa part terminé en hausse de 0,91% sur un rebond technique, les chasseurs de bonnes affaires entrant en scène après deux séances consécutives de dégringolade des cours.
Plusieurs gros indicateurs économiques sont attendus mardi. Les investisseurs guetteront l'indice de confiance des consommateurs américains en septembre à 16H00 (14H00 GMT), une statistique particulièrement suivie car la consommation reste le point faible de l'économie des Etats-Unis.
Sont également attendus la confiance économique en septembre dans la zone euro à 11H00 (09H00 GMT) et l'indice Case-Shiller sur le prix des logements en juillet aux Etats-Unis à 15H00 (13H00 GMT).
Côté valeurs, BNP Paribas gagnait 3,69% à 58,66 euros, soit la plus forte progression du CAC 40, après qu'elle a annoncé une augmentation de capital de 4,3 milliards d'euros pour rembourser "dès octobre" les 5,1 milliards d'euros d'actions de préférence de l'Etat français, souscrites pendant la crise.
Eurotunnel prenait 0,11% à 5,95 euros. Le PDG du groupe, Jacques Gounon, veut faire de l'exploitant du tunnel sous la Manche "un opérateur national" dans le fret ferroviaire et se considère comme "un concurrent de la SNCF" dans un entretien aux Echos daté de mardi.
Plusieurs valeurs défensives, les moins sensibles à la conjoncture, reculaient en début de séance, à l'image de Sanofi-Aventis (-1,57% à 50,02 euros) et de France Télécom (-1,15% à 18,48 euros).