La tendance haussière devrait se poursuivre à l'ouverture sur les marchés européens après une nouvelle séance clôturée à la hausse à Wall Street. Les marchés seront attentifs aux nombreux indicateurs macro-économiques dont la publication est attendue aujourd'hui, notamment outre-Atlantique. Côté valeurs, les groupes exposés au dollar devraient être tout particulièrement suivis, alors que l'euro a atteint un nouveau plus haut d'un an face à la monnaie américaine. Les investisseurs se détournent du billet vert pour se tourner vers des actifs plus risqués.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau d'études DayByDay observe que le CAC a accéléré à la hausse, matérialisant un corps blanc de 36 points précédé d'un petit gap haussier. L'objectif à 3850 points se rapproche et aucun signe de faiblesse d'apparaît : DBD reste positif. Le bureau d'études n'écarte pas une extension du mouvement ascendant vers deux autres résistances qui se confondent désormais vers 3900 points : le haut d'un canal haussier qui guide les cours depuis cet été et le gap baissier du 6 octobre 2008, déclencheur d'une brutale chute des cours.
Les valeurs à suivre
AEROPORTS DE PARIS
Aéroports de Paris a publié un trafic en baisse de 3,5% au mois d'août 2009 par rapport à la même période l'année précédente, avec 8,1 millions de passagers. Le trafic se répartit entre Paris-Charles de Gaulle, qui a accueilli 5,7 millions de passagers (soit une baisse de 4,5%) et Paris-Orly, qui a accueilli 2,4 millions de passagers, soit une baisse de 1,1%. Le trafic international hors Europe s'est contracté de 3,9%. Le trafic avec l'Afrique s'est établi à - 1,6 %. Le trafic avec l'Amérique du Nord a diminué de 4,8 %, tandis que celui avec l'Amérique Latine a baissé de 9,1 %.
SOITEC
Soitec a connu une hausse fulgurante de 20,07% à 9,04 euros mercredi, dopé par le relèvement de l'objectif de cours du très influent broker Exane BNP Paribas de 8,5 euros à 12 euros. Ce dernier maintient son opinion Surperformance. Le bureau d'études souligne le caractère spéculatif du dossier, mais aussi les importants bénéfices potentiels. Grâce à la pénétration de nouveaux marchés, Exane estime que le chiffre d'affaires de Soitec pourrait doubler d'ici l'exercice 2012/1013. En outre, sa marge d'exploitation pourrait revenir à 15% d'ici le second semestre de l'exercice 2011/2012.
ZODIAC
Plus forte baisse du SRD, Zodiac Aerospace a chuté de 3,61% à 26,03 euros hier, après avoir revu à la baisse son objectif de croissance du résultat opérationnel courant 2008-2009. L'équipementier aéronautique table désormais sur une progression "à un chiffre" du ROC, au lieu d'une hausse de 20% annoncée en avril. "Ce retrait devrait toutefois être en majeure partie compensé au niveau du résultat net et du bénéfice par action par des charges financières moins élevées qu'anticipé et par des éléments favorables non récurrents sur notre charge d'imposition", a toutefois souligné le groupe.
12 euros
SOITEC
Soitec a connu une hausse fulgurante de 20,07% à 9,04 euros mercredi, dopé par le relèvement de l'objectif de cours du très influent broker Exane BNP Paribas de 8,5 euros à 12 euros. Ce dernier maintient son opinion Surperformance. Le bureau d'études souligne le caractère spéculatif du dossier, mais aussi les importants bénéfices potentiels. Grâce à la pénétration de nouveaux marchés, Exane estime que le chiffre d'affaires de Soitec pourrait doubler d'ici l'exercice 2012/1013. En outre, sa marge d'exploitation pourrait revenir à 15% d'ici le second semestre de l'exercice 2011/2012.
Les chiffres macroéconomiques
11h00
balance commerciale pour le mois de juillet / ZONE EURO
14h30
Inscriptions hebdomadaires au chômage / ETATS-UNIS
14h30
mises en chantier et permis de construite pour le mois d'août / ETATS-UNIS
16h00
indice de la fed de philadelphie pour le mois de septembre / ETATS-UNIS
Hier à Paris
Les marchés actions ont clôturé en hausse, soutenus par des statistiques économiques encourageantes, avec une production industrielle meilleure que prévu aux Etats-Unis. Ce matin, déjà, le marché était bien orienté après les propos rassurants de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale. L'optimisme du marché a permis au CAC 40 de clôturer au-dessus des 3 800 points pour la première fois depuis octobre 2008. A la clôture, l'indice phare parisien gagnait 1,64% à 3 813,79 points tandis que l'Eurotop 100 avançait de 1,28% à 2 137,21 points.
Hier à Wall Street
Wall Street a clôturé une nouvelle fois en hausse grâce notamment à des indicateurs économiques rassurants. La hausse de 0,8% de la production industrielle au mois d'août a notamment soutenu le moral des investisseurs, qui reprennent confiance en l'économie américaine. La faiblesse du dollar a par ailleurs soutenu les valeurs minières et industrielles. Le regain d'activité dans l'industrie des fusions-acquisitions a par ailleurs été interprété favorablement par le marché. A la clôture, le Dow Jones gagnait 1,12% à 9 791,71 points tandis que le Nasdaq s'accordait 1,45% à 2 133,15 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.