(AOF / Funds) - Si le virus H1N1 s'avérait plus nocif que le SRAS, il faudrait adapter les stratégies actions en se remémorant les leçons du SRAS, écrit Crédit Agricole Asset Management dans son point de vue de septembre. Il rappelle que lors de sa phase la plus virulente entre février et avril, les valeurs cycliques avaient perdu 7% tandis que les défensives avaient progressé de 2%. « Une ligne de partage logique » selon lui, car l'épidémie est assimilable à un recul momentané de la production, et donc à une moindre couverture des frais fixes.
Le gestionnaire d'actions souligne également que les secteurs les plus « dématérialisés » (semi-conducteurs) se sont mieux comportés que ceux à forte intensité humaine (SSII).
CAAM explique également que la situation est rapidement revenue à la normale à partir du fléchissement de l'épidémie. Résultat, les cycliques et les défensives affichaient la même performance à fin juillet.