La Bourse de Paris limitait son recul mardi après-midi, le CAC 40 ne cédant que 0,34%, dans le sillage de Wall Street et après la publication d'indicateurs macro-économiques meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis
A 16H20 (14H20 GMT), l'indice vedette abandonnait 12,53 points à 3.641,01 points, dans un volume d'échanges de 2,15 milliards d'euros.
Après avoir ouvert en hausse, le CAC 40 était rapidement passé dans le rouge et a perdu jusqu'à plus de 1,10% en cours de séance.
"L'euphorie nourrie par des statistiques économiques +meilleures qu'attendu+ ces dernières semaines cède la place à un regain de doute (de la part des investisseurs) quant à l'intensité, si ce n'est la réalité, de la +reprise+", observe dans une note Jean-Louis Mourier, économiste du courtier Aurel.
La place parisienne, bien que souffrant de cette circonspection des investisseurs, s'est reprise quelque peu en cours d'après-midi, dans le sillage de la Bourse de New York, qui a ouvert en léger repli avant de rapidement évoluer en territoire positif dans les premiers échanges.
Le marché a par ailleurs été conforté par l'indice ISM des directeurs d'achats, publié à à 16H00 (14H00 GMT), qui s'est établi à 52,9, témoignant d'une progression de l'activité industrielle aux Etats-Unis en août après dix-huit mois de baisse.
Il a également profité d'un bond plus fort qu'attendu des promesses de ventes de logements aux Etats-Unis (+3,2% en juillet).
Un autre indicateur publié simultanément est cependant ressorti moins bon que prévu: les dépenses de construction aux Etats-Unis ont baissé de 0,2% en juillet par rapport à juin, alors que les analystes s'attendaient à leur stabilisation.
Les valeurs automobiles et financières continuaient de tirer la cote vers le bas: Société Générale cédait 1,69% à 55,26 euros, BNP Paribas 2,29% à 54,88 euros et Crédit Agricole 1,31% à 12,75 euros.
De leur côté, Peugeot perdait 1,75% à 19,84 euros, Renault 1,59% à 30,90 euros et Michelin 1,27% à 51,82 euros.
Pour sa part, Eiffage creusait ses pertes (-9,11% à 45,05 euros), après un effondrement de plus de 64% de son bénéfice net semestriel.
Havas poursuivait en revanche son envolée (+12,83% à 2,40 euros) à contre-courant du marché, profitant de résultats jugés résistants et porté par un relèvement de recommandation à "surperformer" par Exane BNP Paribas.