La Bourse de New York évoluait en petite baisse mercredi à la mi-séance après une matinée volatile, les investisseurs hésitant entre la tentation de prendre des bénéfices et des indicateurs meilleurs que prévu le Dow Jones perdait 0,07% et le Nasdaq 0,31%.
Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average cédait 6,73 points à 9.532,56 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 6,27 points à 2.017,96 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 abandonnait lui 0,18% (1,83 point) à 1.026,17 points.
Mardi, Wall Street avait terminé en légère hausse, stimulée par la reconduction du président de la banque centrale américaine et par des indicateurs positifs aux Etats-Unis. Le Dow Jones avait gagné 0,32%, le Nasdaq 0,31% et le S&P 500 0,24%.
La place new-yorkaise, après une percée dans le vert en matinée, est repartie en baisse modérée peu avant la mi-séance.
"Les nouvelles ont été très bonnes", a jugé Hugh Johnson, de Johnson Illington Advisors. "Les indicateurs sont cohérents avec une stabilisation de l'immobilier et une reprise économique."
Mais "il reste des inquiétudes sur le fait que le marché est remonté trop vite et qu'il exagère la vigueur de la reprise. Les investisseurs institutionnels restent sceptiques", a-t-il ajouté.
Le Dow Jones reste sur six séances d'affilée de progression, qui l'ont porté à son plus haut niveau de l'année, et montre des signes d'essoufflement. Il affiche un rebond d'environ 45% depuis son plancher de mars.
Les ventes de logements neufs ont bondi de 9,6% en juillet par rapport à juin, leur plus forte hausse de l'indicateur depuis février 2005.
Les chiffres des deux mois précédents ont en outre été revus à la hausse.
Les statistiques portant sur le marché immobilier, en plein marasme depuis plus de deux ans aux Etats-Unis et à l'origine de la crise financière, sont particulièrement suivies par les investisseurs.
Le spécialiste du bricolage Home Depot montait de 1,80% à 27,81 dollars.
Autre statistique publiée mercredi, les commandes de biens durables ont rebondi en juillet, de 4,9%, par rapport à juin. C'est la plus forte hausse de cet indicateur depuis juillet 2007, et elle est bien supérieure aux attentes des analystes qui avaient estimé leur progression à 3,2%.
Mais la statistique avait été accueillie assez froidement à l'ouverture, car "en excluant certaines composantes volatiles, elle a montré que des dépenses des entreprises restent faibles", ont commenté les analystes de Charles Schwab.
La progression de l'indicateur s'explique en grande partie par un bon des commandes dans les transports, notamment l'aviation civile.
Boeing cédait 1,26% à 47,64 dollars. La deuxième compagnie aérienne allemande Air Berlin envisage d'annuler une commande de vingt-cinq B787, en raison des retards accumulés sur le futur avion de ligne du constructeur aéronautique.
Le marché obligataire montait un peu. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 3,442% contre 3,450% mardi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,211% contre 4,230% la veille.