Le déficit des transactions courantes s'est creusé à 3,5 milliards en juin après 2,3 milliards d'euros en mai. L'excédent des échanges de services a perdu 0,3 milliard à 1,1 milliard d'euros et celui des revenus 0,2 milliard à 1,8 milliard d'euros. « Tous deux restent très proches des niveaux stables observés depuis le début de 2008 », a précisé la Banque de France.
Dans le compte financier, les sorties nettes d'investissements directs ont progressé pour atteindre 5,6 milliards, un peu plus que la moyenne 2008.
Les investissements de portefeuille ont enregistré de fortes entrées de capitaux, soit 54,8 milliards après 22,7 en mai et 12,4 en avril.
Les autres investissements ont dégagé des fortes sorties nettes de capitaux de 50 milliards, sous l'effet d'une diminution des engagements nets des banques de 34,1 milliards.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).
Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.