- Fortes livraisons d'Airbus avec 254 appareils livrés
- EBIT* avant éléments exceptionnels : 1,3 milliard d'euros
- EBIT* de 888 millions d'euros
- Résultat net de 0,4 milliard d'euros
- Solide position de trésorerie nette de 8,1 milliards d'euros
- Révision à la hausse de la perspective de flux de trésorerie disponible 2009
- Nouvelle phase de négociation avec les clients sur l'A400M
Amsterdam, le 28 juillet 2009 - Les résultats du 1er semestre 2009 d'EADS (symbole boursier : EAD) témoignent de la bonne performance des activités de toutes les Divisions du Groupe. EADS maintient toutefois un suivi actif de sa base-client et de son important carnet de commandes de plus de 390 milliards d'euros. Les 17,2 milliards d'euros de prise de commandes reflètent le ralentissement constaté dans le secteur des avions commerciaux. Le chiffre d'affaires s'établit à 20,2 milliards d'euros, l'EBIT* avant éléments exceptionnels à 1,3 milliard d'euros. L'EBIT* d'EADS, à 888 millions d'euros, a été principalement pénalisé au premier semestre par les effets de change.
La position de trésorerie nette reste solide, à 8,1 milliards d'euros. Ainsi, dans un contexte économique actuel à la visibilité limitée, EADS se trouve en bonne position pour faire face à la crise.
" Grâce à la solidité de nos activités et à notre gestion financière rigoureuse, EADS est en bonne position. Toutefois, les défis posés par les nouveaux programmes sont toujours présents et doivent encore être surmontés. Protéger notre trésorerie, gérer le carnet de commandes et les livraisons et assurer la position concurrentielle d'EADS sur ses différents marchés restent plus que jamais nos priorités. Nous l'avons démontré avec le récent gain du contrat de sécurité des frontières de l'Arabie Saoudite ", a déclaré Louis Gallois, Président exécutif d'EADS. " Nous nous félicitons de l'engagement des nations de lancement de l'A400M envers le programme. En partenariat avec nos clients et fournisseurs, nous poursuivons notre effort pour remettre l'A400M sur la bonne voie. "
Le chiffre d'affaires du Groupe a légèrement progressé de 2 % pour atteindre 20,2 milliards d'euros (S1 2008 :
19,7 milliards d'euros). Les livraisons d'Airbus sont restées à un niveau élevé grâce à une amélioration au second trimestre par rapport à l'année précédente. Le chiffre d'affaires a été affecté par les effets de change et un mix produits défavorable avec notamment des livraisons d'A380 plus faibles. La division Astrium, a particulièrement contribué à l'augmentation du chiffre d'affaires du Groupe.
Grâce à une solide progression de l'EBIT* au T2 (gain de près de 70°% par rapport à l'année précédente), EADS a enregistré un EBIT* de 888 millions d'euros au S1 (S1 2008 :1,16 milliard d'euros). L'EBIT* a été principalement pénalisé par les effets de change. L'EBIT* avant éléments exceptionnels s'élève à 1,3 milliard d'euros (S1 2008 : 2,0 milliards d'euros). Comparé à l'exercice précédent, l'EBIT* avant éléments exceptionnels a été affecté par la détérioration des prix des appareils livrés et des taux de couverture, partiellement compensées par les volumes et les économies réalisées dans le cadre de Power 8. Les coûts relatifs à l'A380 sont toujours supérieurs aux attentes.
Le Groupe a enregistré un résultat net de 378 millions d'euros (S1 2008 : 403 millions d'euros). Le bénéfice par action ressort à 0,47 euro (S1 2008 : 0,50 euro).
Les dépenses de R&D autofinancées ont légèrement augmenté à 1 172 millions d'euros (S1 2008 : 1 130 millions d'euros). Ce montant reflète le développement de nouveaux produits chez Airbus ainsi que le dynamisme du Groupe en matière d'innovation.
Le flux de trésorerie disponible, avant financements-clients, a chuté à -948 millions d'euros (S1 2008 : 894 millions d'euros). L'année précédente sur la même période le flux de trésorerie disponible avait bénéficié d'un niveau élevé d'avances clients. Cette variation reflète la détérioration du fonds de roulement et la diminution du flux de trésorerie brut d'exploitation associée à la réduction de l'EBIT* avant éléments exceptionnels et la réduction du volume de couverture. La détérioration du fonds de roulement est due à une accumulation des stocks chez Airbus et au gel des avances de paiement des clients sur le programme A400M. La consommation de trésorerie pour le programme A400M s'élève à -400 millions d'euros. Les avances et comptes reçus sur le premier semestre 2009 restent en ligne avec le niveau du S1 2008. Malgré un environnement économique défavorable, les besoins en financements-clients sont restés limités au premier semestre. Par conséquent, le flux de trésorerie disponible, après financements-clients, s'établit à -1 169 millions d'euros (S1 2008 : 975 millions d'euros). La position de trésorerie nette du Groupe reste solide, à 8,1 milliards d'euros (fin 2008 : 9,2 milliards d'euros), ce qui représente un atout important dans la situation économique actuelle caractérisée par une visibilité limitée.
La baisse des commandes d'avions commerciaux et d'hélicoptères a entraîné un recul des prises de commandes du Groupe à 17,2 milliards d'euros (S1 2008 : 51,2 milliards d'euros). A fin juin 2009, le carnet de commandes d'EADS affiche un niveau élevé, à 391 milliards d'euros (fin 2008 : 400,2 milliards d'euros), dont un ajustement à la baisse de - 4,3 milliards d'euros due à un dollar plus faible à la fin du mois de juin par rapport à fin décembre 2008. Les commandes d'avions commerciaux sont présentées sur la base des prix catalogue. Compte tenu des fortes prises de commandes des activités Défense, le carnet de commandes Défense est resté stable à 55,2 milliards d'euros (fin 2008 : 54,9 milliards d'euros). EADS employait 117 661 salariés fin juin 2009 (fin 2008 : 118 349 salariés).
Le client OCCAR et les nations de lancement ont renouvelé leur engagement dans le programme A400M : le 24 juillet, elles ont confirmé qu'elles poursuivaient le programme A400M pour permettre des négociations plus détaillées jusqu'à la fin de l'année. Ceci permet à toutes les parties de remettre le programme sur une base de délais réalisables. EADS utilise cette phase pour établir un calendrier fiable avec ses fournisseurs et partenaires, dont une date pour le premier vol. De plus, cette période laisse une certaine marge de manoeuvre permettant d'établir de nouvelles bases de contrat réalistes et acceptables pour toutes les parties. EADS a l'intention de limiter toute perte potentielle supplémentaire mais l'intégralité des conséquences financières dues aux retards ne sera connue que lorsque les négociations auront abouti.
Le programme a progressé au cours des derniers mois avec la préparation du premier appareil d'essai pour le montage du moteur. Assemblé, le second avion est entré dans la phase d'essais des systèmes et l'assemblage final du troisième appareil a débuté. Les essais en vol sur un banc volant (flying test bed) du moteur ont été réalisés avec succès et ont enregistré douze vols représentant plus de 35 heures de vol. Une première version du logiciel moteur FADEC modifié a été reçue et a obtenu de bons résultats initiaux lors de la phase de test.
Du fait de la persistance du niveau élevé d'incertitude entourant le programme, EADS a conservé la méthode comptable de début de contrat pour ce programme.**
Ceci s'est traduit par un impact sur l'EBIT* de -191 millions d'euros pour les six premiers mois (dont -120 millions d'euros imputés sur le premier trimestre).
Des charges substantielles pourraient être comptabilisées au compte de résultat au cours des prochaines périodes selon l'état d'avancement du programme et l'issue des négociations sur le programme A400M.
Perspectives
Le premier semestre 2009 confirme les tendances observées au début de l'exercice. L'analyse du carnet de commandes réalisée par le Groupe fait encore apparaître un phénomène de surréservation pour les prochaines années. Toutefois le carnet de commandes est fragilisé par la détérioration du contexte macroéconomique et celle des indicateurs de trafic, même si cette tendance négative a été récemment enrayée ou même légèrement inversée. Il n'existe aucun signal clair de stabilisation alors que la détérioration du trafic et des rendements et les conditions de financement affaiblissent la situation financière des compagnies aériennes. Dès lors, EADS suit attentivement le marché, sa base-clients et ses sous-traitants et continue à mettre à jour régulièrement son plan d'affaires. Au delà du carnet de commandes commercial, le solide carnet de commandes Défense et Institutionnels procure un certain niveau de protection et de stabilité.
EADS prévoit qu'Airbus enregistrera au plus 300 nouvelles commandes brutes en 2009, ce qui reste un défi compte tenu des conditions actuelles du marché. Compte tenu d'un niveau favorable de livraisons au premier trimestre, les livraisons 2009 devraient être au moins égales au niveau de 2008. En retenant l'hypothèse d'un euro égal à 1,39 $, le chiffre d'affaires d'EADS devrait globalement être en ligne avec celui de 2008.
Selon ces hypothèses, l'EBIT* avant éléments exceptionnels devrait être positif au deuxième semestre 2009 tout en s'inscrivant à un niveau inférieur à celui du premier semestre 2009. Par rapport au premier semestre de l'exercice, il subira une incidence négative imputable essentiellement à l'augmentation des charges de Recherche et Développement et à une détérioration significative des taux de couverture de change. Les charges de R&D d'EADS devraient atteindre environ 3 milliards d'euros sur l'année. En revanche, cette dégradation devrait être partiellement compensée par une moindre détérioration des prix par rapport au premier semestre et par des effets saisonniers favorables pour une partie de l'activité. En ce qui concerne les éléments exceptionnels affectant le second semestre, l'ampleur et la fourchette de l'éventuelle charge relative au programme A400M sont larges. Enfin, la montée en cadence de l'A380 progresse et Airbus prévoit d'en livrer 14 en 2009 ; les coûts A380 sont toujours supérieurs aux attentes et EADS étudiera l'impact potentiel sur la courbe d'apprentissage au S2.
EADS relève ses prévisions de flux de trésorerie disponible. Il est désormais prévu qu'EADS consommera environ 1 milliard d'euros de flux de trésorerie disponible après financement-client en 2009, sans prise en compte du programme A400M.
Divisions : Robustesse des performances commerciales
Comme annoncé précédemment, EADS a redéfini la structure de ses Divisions. L'ancienne division Avions de transport militaire a été entièrement intégrée au sein d'Airbus pour devenir Airbus Military, le pôle militaire d'Airbus. Les nouvelles entreprises d'aérostructures Aerolia (France) et premium AEROTEC (Allemagne) sont pleinement opérationnelles et consolidées dans le périmètre comptable Airbus, tout comme EADS EFW (qui figurait auparavant dans Autres activités). La nouvelle organisation est en vigueur depuis le début l'exercice 2009.
Le chiffre d'affaires consolidé d'Airbus s'est élevé à 13 951 millions d'euros (S1 2008 ajusté : 14 140 millions d'euros), soutenu par un plus fort volume de livraisons d'avions commerciaux, soit 254 par rapport aux 245 livraisons pour la même période de l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires a subi l'effet d'un change défavorable, de la détérioration des prix et d'une plus faible reconnaissance de chiffre d'affaires pour le programme A400M. L'EBIT* d'Airbus de 519 millions d'euros (S1 2008 ajusté : 710 millions d'euros) a subi l'impact de l'effet de change exceptionnel et d'une chargé liée à l'A400M. Avant ces éléments exceptionnels, l'EBIT* ressortait à 0,9 milliard d'euros (S1 2008 ajusté : 1,6 milliard d'euros). Par rapport à l'année dernière, de plus fort volumes et les économies de Power 8 n'ont pas permis de compenser la détérioration des prix, la dégradation des taux de couverture et l'augmentation des coûts des activités de support. Les coûts A380 sont supérieurs aux attentes.
En juin, Airbus a livré le premier A320 sorti de sa chaîne d'assemblage final de Tianjin, en Chine. Ceci marque un succès important dans la stratégie d'internationalisation d'Airbus. Compte tenu du ralentissement économique, le bilan d'Airbus au Salon du Bourget 2009 est satisfaisant avec 58 nouvelles commandes et 69 intentions d'achat. Ceci confirme l'attractivité des produits d'Airbus et montre que les clients continuent d'investir dans l'appareil le plus éco-efficient du marché. À fin juin 2009, Airbus a reçu 90 commandes brutes (68 commandes nettes) d'appareils commerciaux (S1 2008 : 525 commandes brutes, 487 commandes nettes). Le développement de l'A350 XWB se poursuit selon le calendrier prévu. À ce jour, 31 clients ont décidé d'acheter 493 exemplaires du nouvel A350 XWB.
Le carnet de commandes consolidé d'Airbus était au 30 juin 2009 évalué à 343,6 milliards d'euros (fin d'exercice 2008 ajusté : 357,8 milliards d'euros) sur la base des prix catalogue. Le carnet de commandes des avions commerciaux se chiffre à 331,2 milliards d'euros soit l'équivalent de 3 529 unités (fin d'exercice 2008 : 3 715 avions).
Le chiffre d'affaires d'Airbus Military représentait 855 millions d'euros (S1 2008 : 898 millions d'euros) du total d'Airbus, ayant bénéficié de la hausse de l'activité des avions ravitailleurs et des avions de transport militaire moyens et légers. Ceci a été plus que compensé par la différence entre l'absence de l'étape clé Power On - comptabilisée au premier trimestre de l'exercice précédent - et le chiffre d'affaires comptabilisé en tant que partie récupérable des coûts de l'A400M. En fonction de cela, l'EBIT* s'est situé à -36 millions d'euros (S1 2008 : -20 millions d'euros).
En juillet, Airbus Military a franchi une étape clé dans l'activité ravitailleur avec l'arrivée à Madrid du premier Airbus A330 pour le programme britannique FSTA (Future Strategic Tanker Aircraft). Il va y être converti en version MRTT (Multi-Role Tanker Transport). Le carnet de commandes d'Airbus Military s'élevait à 21,7 milliards d'euros à fin juin 2009 (fin d'exercice 2008 : 22,3 milliards d'euros).
Le chiffre d'affaires du premier semestre 2009 de la division Eurocopter a augmenté de 6 % pour atteindre 1 908 millions d'euros (S1 2008 : 1 795 millions d'euros). Eurocopter a, avec 236 hélicoptères, livré un peu moins d'unités qu'au cours de l'exercice précédent (S1 2008 : 254 hélicoptères), marquant le signe d'un ralentissement du marché civil. Un meilleur mix produits et une forte activité support ont toutefois permis une hausse chiffre d'affaires. L'EBIT* de la Division a diminué de 5 % à 99 millions d'euros (S1 2008 : 104 millions d'euros) malgré un meilleur chiffre d'affaires. L'EBIT* a subi l'impact de l'augmentation des dépenses de R&D (du fait du développement de l'EC 175 ainsi que des efforts soutenus en matière d'améliorations technologiques et d'innovation) et d'un effet de change défavorable. En outre, la pression sur les marges du programme NH90 a pesé sur l'EBIT* au deuxième trimestre 2009, reflétant les complexités du processus de qualification, d'agrément et les complexités du programme.
L'Asie-Pacifique est un marché en forte croissance pour Eurocopter, la Division a donc renforcé son partenariat en Chine en augmentant sa participation dans C-GAMEC, le plus grand centre de maintenance qualifiée du pays. La Division a par ailleurs acquis 60 % des activités de maintenance d'hélicoptères de All Nippon Airways (ANA) au Japon. Eurocopter poursuit le renforcement de ses services clients et de ses activités commerciales de sécurité des vols et est en train d'établir plusieurs projets de simulateurs de vol et de formation dans le monde entier et notamment au Brésil, au Royaume-Uni et en Malaisie. Ceci contribuera à soutenir la position de marché à long terme de la Division sur ce segment.
Les commandes pour le premier semestre 2009 accusent un net fléchissement, tout particulièrement pour les hélicoptères légers. La tendance d'annulation se poursuit mais pratiquement toutes les résiliations ont pu être réaffectées. Les niveaux de production sont suivis attentivement et adaptés en fonction des besoins. Malgré le faible niveau des nouvelles commandes (138 par rapport à 475 l'exercice précédent) le carnet de commandes demeure solide grâce notamment à de nouveaux contrats militaires pour l'EC635 (24 unités pour l'Irak) et pour l'EC725 (6 hélicoptères pour le Mexique et 5 pour la France). Le carnet de commandes d'Eurocopter a atteint 14,2 milliards d'euros
(fin d'exercice 2008 : 13,8 milliards d'euros), soit l'équivalent de 1 420 hélicoptères.
Astrium a confirmé sa solide performance commerciale et a enregistré une hausse de 29 % de son chiffre d'affaires à 2 194 millions d'euros (S1 2008 : 1 701 millions d'euros). Ce résultat est dû à une forte augmentation des activités navigation et satellites d'observation de la terre outre la consolidation de spot Image et à une plus forte contribution des activités de défense. En outre, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre a bénéficié de l'impact positif exceptionnel dû au rattrapage en chiffre d'affaires des mécanismes d'incitation en orbite des satellites commerciaux de télécommunications. L'EBIT* a progressé de 13 % à 99 millions d'euros (S1 2008 : 88 millions d'euros) porté par la croissance des services d'observation de la terre et par la montée en cadence des activités de défense. Toutefois, cette croissance est partiellement contrebalancée par l'impact défavorable du fléchissement de la livre sterling contre l'euro dans le programme Paradigm.
Dans l'activité des satellites de télécommunications, Astrium a remporté sa 20ème commande de satellites depuis 2006, Atlantic Bird 7 pour Eutelsat. Astrium Services a franchi l'étape clé du service totalement opérationnel de Skynet 5. Paradigm est le premier opérateur commercial à offrir des services de communications militaires avec son système Skynet 5. La DGA française a fait la réception du démonstrateur Spirale de système spatial d'alerte rapide qui comprend les segments commande au sol et mission, préparant ainsi la voie pour des systèmes opérationnels.
En juillet, Ariane 5 a lancé avec succès TerreStar-1, le plus grand satellite commercial de télécommunications au monde. C'était le 45ème lancement et le 31ème succès consécutif et atteste une nouvelle fois de l'excellente performance d'Ariane 5. Astrium a encore augmenté son carnet de commandes qui se chiffrait à 15,6 milliards d'euros à la fin du premier semestre (fin d'exercice 2008 : 11,0 milliards d'euros).
Le chiffre d'affaires de la division Défense & Sécurité est resté stable. Il représente 2 161 millions d'euros contre 2 167 millions d'euros pour le premier semestre 2008. La hausse du chiffre d'affaires lié au programme Eurofighter et la consolidation de PlantCML ont compensé l'effet du transfert des activités d'aérostructures à Premium AEROTEC, filiale d'EADS. L'EBIT* a augmenté de 7 % pour atteindre 143 millions d'euros (S1 2008 : 134 millions d'euros) grâce à l'amélioration des marges des principaux programmes malgré la hausse des frais de R&D.
Défense & Sécurité a développé de nouveaux axes de croissance au premier semestre 2009 et renforcé son leadership sur le marché des systèmes intégrés de sécurité globale, en accédant à de nouvelles opportunités sur des marchés autres que ses marchés nationaux traditionnels. Déjà retenue pour le contrat de protection de la frontière nord de l'Arabie Saoudite, la Division vient de se voir confier un contrat couvrant l'ensemble des frontières du Royaume. Ce contrat est le plus important du genre au monde au titre d'un appel d'offres portant sur une solution globale. Il ne figure pas dans le carnet de commandes de la Division. Au Qatar, une étape importante a été franchie avec la conclusion de la définition détaillée du bouclier de sécurité (National Security Shield), premier projet au monde de sécurité totalement intégré. Dans un autre domaine de croissance, la Division a achevé avec succès l'analyse de réduction des risques du système de drone européen Talarion, (connu jusqu'ici sous le nom Advanced UAV). Une proposition a été remise au client pour le développement et la fabrication du système.
La Division a par ailleurs renforcé ses capacités sur le marché en croissance des radars à balayage électronique actif (AESA), en menant à bien un programme de recherche portant sur cette technologie. La solide position détenue par la Division sur le marché des réseaux de communication sécurisés a été confortée par de nouvelles commandes, notamment de Russie et de Slovaquie. Le carnet de commandes de la Division s'élève à 16,4 milliards d'euros (fin 2008 : 17,0 milliards d'euros).
Sièges et Autres activités (n'étant rattachées à aucune Division)
À partir de 2009, la composition des " Autres activités " est différente de celle de 2008. En effet, comme EADS ne détient plus qu'une participation minoritaire de 30 % dans DAHER Socata, cette entité est consolidée selon la méthode de mise en équivalence au poste " Autres activités ". De même, à partir de 2009, la société EADS EFW est consolidée dans les comptes d'Airbus. Par conséquent, les " Autres activités " se composent à présent des entités suivantes : ATR, EADS Sogerma, EADS North America et 30°% de DAHER Socata selon la méthode de mise en équivalence.
Le chiffre d'affaires des " Autres activités " s'inscrit en baisse à 480 millions d'euros (S1 2008 ajusté : 597 millions d'euros). Ce recul reflète pour l'essentiel le changement de périmètre de consolidation. Il a été partiellement compensé par la montée en cadence du programme d'hélicoptères utilitaires légers (LUH) d'EADS North America. L'EBIT* des " Autres activités " s'établit à 2 millions d'euros contre 17 millions d'euros pour l'exercice précédent. L'évolution favorable des coûts d'EADS Sogerma a été compensée par des effets de change défavorables, des charges de financement non récurrentes chez ATR et un mix produits défavorable pour EADS North America.
ATR, leader mondial de la fabrication d'avions turbopropulseurs, a livré 21 appareils à ses clients durant la période, contre 22 appareils au S1 2008. ATR a reçu 12 nouvelles commandes au cours du premier semestre 2009 (S1 2008 : 7), portant le carnet de commandes à 151 unités. Cela souligne l'attrait des turbopropulseurs ATR, qui allient un grand confort passager à de faibles coûts d'exploitation. Par ailleurs, EADS North America et Eurocopter ont formé une alliance avec Lockheed Martin en vue du remplacement des hélicoptères de reconnaissance armés de l'armée de terre des États-Unis. Au 30 juin 2009, le carnet de commandes des " Autres activités " s'élevait à 2,1 milliards d'euros (fin 2008 ajusté : 3,2 milliards d'euros). Ce tassement s'explique par la sortie de DAHER Socata du périmètre de consolidation.
* EADS utilise l'EBIT avant amortissement des écarts d'acquisition et éléments exceptionnels comme indicateur-clé de ses performances économiques. L'expression " éléments exceptionnels " se réfère aux éléments, tels que les dotations aux amortissements des ajustements à la juste valeur se rapportant à la fusion EADS, à la création de la société Airbus intégrée et à la création de MBDA, ainsi que les dépréciations constatées en résultat sur les écarts d'acquisition générés à l'occasion de ces transactions.
** Comme l'issue de la réalisation du contrat A400M ne peut pas être évaluée de façon fiable, EADS ne peut pas actuellement se conformer à toutes les exigences pour comptabiliser le contrat en fonction de la méthode comptable d'estimation à terminaison. En conséquence, et en application de la norme comptable IAS 11 (contrats à long terme), EADS a suspendu l'application de la méthode comptable d'estimation à terminaison (" comptabilisation selon points d'avancement ") et a donc reconnu les coûts du contrat enregistrés à ce jour, comme une charge directe dans le compte de résultats ainsi que les revenus correspondants, pour autant que l'on pense recouvrer les coûts du contrat dépensés selon la méthode comptable " de début de contrat ". La provision pour pertes à terminaison a été ensuite réévaluée pour couvrir uniquement les pertes additionnelles qu'EADS était en mesure d'estimer de manière fiable. Pour de plus amples détails, veuillez vous référer au " Rapport financier du premier semestre 2009 ".
EADS est un leader mondial de l'aéronautique, de l'espace, de la défense et des services associés. En 2008, EADS a enregistré un chiffre d'affaires de 43,3 milliards d'euros et employait environ 118 000 personnes. Le Groupe comprend Airbus, leader mondial des avions commerciaux mais également des avions ravitailleurs et des avions de transport militaire, Eurocopter, premier constructeur d'hélicoptère au monde et Astrium, leader européen des programmes spatiaux, d'Ariane à Galileo. La division Défense & Sécurité du Groupe fournit des solutions complètes de systèmes et fait d'EADS le partenaire majeur du consortium Eurofighter ainsi que de MBDA, leader mondial des systèmes de missiles.
EADS Investor Relations contacts:
Julie KITCHER | tel. + 33 1 42 24 26 36 | julie.kitcher@eads.net |
Oliver VOGELGESANG | tel: +49 89 607 34430 | oliver.vogelgesang@eads.net |
Christopher EMERSON | tel. +1 703 236 3320 | christopher.emerson@eads-na.com |
EADS - Résultats du premier semestre (S1) 2009
(montants en euros)
Chiffre d'affaires, en millions | 20 195 | 19 739 | +2 % |
dont activités Défense, en millions | 4 555 | 3 970 | +15 % |
EBE (1), en millions | 1 663 | 1 944 | -14 % |
EBIT (2), en millions | 888 | 1 158 | -23 % |
Frais de Recherche et Développement, en millions | 1 172 | 1 130 | +4 % |
Résultat net(3), en millions | 378 | 403 | -6 % |
Bénéfice par action (BPA)(3) | 0,47 | 0,5 | -0,03 E |
Flux de trésorerie disponible(4), en millions | -1 169 | 975 | - |
Flux de trésorerie disponible avant financement clients(4), en millions | -948 | 894 | - |
Prises de commandes (5), en millions | 17 159 | 51 198 | -66 % |
Carnet de commandes(5), en millions | 390 979 | 400 248 | -2 % |
dont activités Défense, en millions | 55 212 | 54 884 | +1 % |
Position de trésorerie nette, en millions | 8 106 | 9 193 | -12 % |
Effectif | 117 661 | 118 349 | -1 % |
Merci de vous reporter en page 16 pour les notes de bas de page.
(Montants en millions d'euros) | S1 | S1 | Variation | S1 | S1 | Variation | ||
2009 | 2008 | 2009 | 2008 | |||||
Segment Airbus (6) | 13 951 | 14 140 | -1 % | 519 | 710 | -27 % | ||
dont Airbus Military | 855 | 898 | -5 % | -36 | -20 | - | ||
Eurocopter | 1 908 | 1 795 | +6 % | 99 | 104 | -5 % | ||
Astrium | 2 194 | 1 701 | +29 % | 99 | 88 | +13 % | ||
Défense & Sécurité | 2 161 | 2 167(8) | 0 % | 143 | 134 | +7 % | ||
Siège social/Consolidation | -499 | -661 | - | 26 | 105 | - | ||
Autres activités(7) | 480 | 597 | -20 % | 2 | 17 | -88 % | ||
Total | 20 195 | 19 739 | +2 % | 888 | 1 158 | -23 % |
(Montants en millions d'euros) | S1 | S1 | Variation | 30-juin-09 | 31 déc. | Variation |
2009 | 2008 | 2008 | ||||
Segment Airbus(6) | 6 194 | 44 094 | -86 % | 343 584 | 357 824 | -4 % |
dont Airbus Military | 247 | 4 209 | -94% | 21 680 | 22 269 | -3 % |
Eurocopter | 2 252 | 2 933 | -23 % | 14 167 | 13 824 | +2 % |
Astrium | 6 396 | 1 871 | +242 % | 15 597 | 11 035 | +41 % |
Défense & Sécurité | 2 346 | 2 383 | -2% | 16 440 | 17 032 | -3 % |
Siège social/Consolidation | -393 | -797 | - | -948 | -2 636 | - |
Autres activités(7) | 364 | 714 | -49 % | 2 139 | 3 169 | -33 % |
Total | 17 159 | 51 198 | -66 % | 390 979 | 400 248 | -2 % |
Merci de vous reporter en page 16 pour les notes de bas de page.
EADS - Résultats du deuxième trimestre (T2) 2009
(montants en euros)
Chiffre d'affaires, en millions | 11 728 | 9 886 | +19% |
EBIT(1), en millions | 656 | 389 | +69% |
Résultat net(3), en millions | 208 | 118 | +76% |
Bénéfice par action (BPA)(3) | 0,26 | 0,15 | +0,11 E |
(Montants en millions d'euros) | T2 | T2 | Variation | T2 | T2 | Variation | ||
2009 | 2008 | 2009 | 2008 | |||||
Segment Airbus(6) | 8 068 | 6 710 | +20 % | 430 | 75 | 473% | ||
dont Airbus Military | 399 | 262 | +52 % | -31 | -19 | - | ||
Eurocopter | 1 150 | 1 063 | +8 % | 61 | 67 | -9% | ||
Astrium | 1 290 | 950 | +36 % | 63 | 55 | +15% | ||
Défense & Sécurité | 1 227 | 1 177(8) | +4 % | 122 | 101 | +21% | ||
Siège social/Consolidation | -273 | -354 | - | -22 | 83 | - | ||
Autres activités(7) | 266 | 340 | -22 % | 2 | 8 | -75% | ||
Total | 11 728 | 9 886 | +19 % | 656 | 389 | +69 % |
Merci de vous reporter en page 16 pour les notes de bas de page.
L'EBIT* du T2 2009 s'est inscrit en hausse, à 656 millions d'euros contre 389 millions d'euros l'année précédente. L'EBIT* d'Airbus a fortement augmenté par rapport au T2 de 2008, qui avait été lourdement affecté par une provision liées au programme A380 et par des effets de change défavorables non récurrents. L'EBIT* du second trimestre de la division Défense et Sécurité augmente de 21 % et celui de la division Astrium de 15 %, grâce à une amélioration des performances opérationnelles par rapport à l'exercice précédent. L'EBIT* d'Eurocopter a souffert de la hausse des coûts du programme NH90 et d'un effet de change défavorable. L'EBIT* lié aux activités du siège d'EADS est affecté par la moindre contribution de la participation détenue par le Groupe dans Dassault Aviation et par des coûts immobiliers.
Notes de bas de page :
1) Résultat opérationnel avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissements et éléments exceptionnels.
2) Résultat opérationnel avant intérêts et impôts, écarts d'acquisition et éléments exceptionnels.
3) EADS continue d'employer le terme " Résultat net ". Celui-ci est identique au bénéfice pour la période imputable aux actionnaires de la société mère, selon les normes IFRS.
4) Année précédente réajustée en raison du changement de la présentation des flux de trésorerie
5) Les contributions des activités avions commerciaux aux prises de commandes et au carnet de commandes d'EADS s'entendent prix catalogue.
6) Les co