Fortis a confirmé sa recommandation Réduire et son objectif de cours de 9 euros sur IMS à la suite de la publication des résultats trimestriels du distributeur d'aciers spéciaux. Le broker a de nouveau réduit ses prévisions annuelles en raison de la pression accrue exercée sur les marges. Il table sur une perte annuelle supérieure de 35% à sa précédente prévision. La reprise de la demande réelle sera plus lente à débuter, a commenté Fortis. Toutefois, selon le courtier, les ventes devraient significativement augmenter en 2010 avec la fin du déstockage massif.
Pour l'analyste, le risque sur l'action est que les marges brutes par tonne continuent de baisser en raison de la faiblesse de la demande. IMS pourrait donc détruire de la valeur jusqu'à ce que l'économie reparte réellement.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), le premier trimestre a été difficile pour le commerce spécialisé français. En dépit de politiques commerciales très agressives, qui pénalisent les marges des enseignes, la consommation ne suit pas. Les boutiques de centre-ville et de centres commerciaux ont subi un recul de 3,1% de leur activité sur le premier trimestre 2009. La baisse est de 4,4% sur la période pour les grandes surfaces. Au mois d'avril, la situation ne s'est pas améliorée : les enseignes de centre-ville et de centres commerciaux pâtissent toujours d'un recul de leur chiffre d'affaire (-3,1%) par rapport à avril 2008. Quant à l'activité des moyennes surfaces des parcs d'activité commerciale, elle suit la même tendance, soit -3,2%, à périmètre comparable. Sur le plan européen, les faillites de distributeurs se sont enchaînées sur les derniers mois. En Allemagne, Hertie, une chaîne de grands magasins, et l'enseigne d'habillement SinnLeffers ont disparu. En Grande-Bretagne, une demi-douzaine d'enseignes n'existe plus. Parmi elles : Woolworth, pourtant centenaire. Parmi celles qui n'ont pas encore déposé leur bilan, certaines inquiètent beaucoup les analystes. C'est le cas du deuxième distributeur européen de produits d'électronique grand public, DSG International (ex-Dixons) qui a d- se défaire d'actifs déficitaires.