Les marchés européens ont fini en nette hausse. Les indices ont notamment bénéficié du retournement à la hausse des valeurs bancaires dans le sillage de leurs consoeurs américaines. En Europe, Philips s'est distingué à la hausse après avoir annoncé un bénéfice trimestriel surprise. En France, Rhodia et Publicis ont été victimes d'un abaissement de recommandation. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 2,31 % à 3052,08 points, tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 1,73% à 1778,25 points. Les volumes échangés ont été faibles.
En Europe, Philips (+ 7,26% à 13,89 euros) a affiché la plus forte hausse de l'indice néerlandais AEX après avoir surpris les investisseurs en publiant un résultat opérationnel positif au titre du deuxième trimestre. Les analystes ont attribué cette performance meilleure que prévu à la division Systèmes médicaux, principale source de déception au premier trimestre. L'action du groupe électronique diversifié est également portée par les propos du management concernant une amélioration des performances au second semestre. Les mesures de réduction des coûts devraient alors faire sentir leurs effets.
A Paris, Rhodia a signé la plus mauvaise performance du srd avec une baisse de 3,37% à 4,533 euros. Le groupe de chimie français est pénalisé par la dégradation de Credit Suisse. Le broker a revu à la baisse son opinion sur la valeur de Surperformance à Neutre avec un objectif de cours de 4,5 euros, dont seulement 0,1 euro représente l'activité de base du groupe, le solde (4,4 euros) représentant l'activité de crédits carbone. Pour les investisseurs qui pensent que la reprise est juste "au coin de la rue", Rhodia est une valeur prometteuse, propice à des réajustements de prévisions de résultats, commente Credit Suisse. Cependant le bureau d'études redoute plutôt une année 2009 médiocre.
Publicis (- 1,04% à 20,47 euros) a également été mal orienté tout au long de la séance. Le groupe de communication est victime de la dégradation de la recommandation d'UBS d'Achat à Neutre. L'objectif de cours a, lui, été réduit de 3 euros à 22 euros. Le broker s'attend à ce que l'action Publicis fasse une pause après avoir surperformé son secteur de 20% depuis le début de l'année. Il justifie cette pause par les risques liés à l'activité et aux acquisitions.
Les chiffres macroéconomiques
Aucune statistique d'importance n'a été publiée.
A la clôture, l'euro cote 1,3973 face au billet vert.