La Bourse de Paris était quasiment à l'équilibre mardi matin en début de séance, le CAC 40 prenant 0,09%, les investisseurs faisant preuve d'hésitation au lendemain d'un net rebond.
A 09H15 (07H15 GMT), l'indice vedette prenait 2,81 points à 3.196,49 points. Lundi, le CAC 40 avait fortement rebondi (+2,04%) comme la plupart des Bourses européennes, s'établissant à 3.193,68 points.
Les investisseurs sont repassés à l'achat alors que la fin du semestre approche, ce qui favorise les ajustements de portefeuilles.
La Bourse de New York avait également terminé en hausse: le Dow Jones a gagné 1,08% et le Nasdaq 0,32% malgré l'absence de nouvelles sur les marchés.
De nombreux indicateurs sont attendus au cours de la séance, avec en zone euro, le taux de chômage en Allemagne à 09H55 (07H55 GMT) et aux Etats-Unis, les indices PMI d'activité industrielle à Chicago à 15H45 (13H45 GMT) et ceux de la confiance du consommateur, à 16H00 (14H00 GMT).
Côté valeurs, Areva prenait 1,08% à 429,40 euros alors que se tient mardi son conseil de surveillance. L'Etat pourrait ouvrir le capital du groupe à de nouveaux actionnaires et mettre en vente sa filiale T&D.
Sanofi-Aventis continuait de rebondir (+1,23% à 41,96 euros), bénéficiant d'un relèvement de recommandation de Nomura à "acheter" contre "réduire".
Une étude a jeté le trouble sur l'innocuité de son antidiabétique Lantus, son troisième médicament le plus vendu au monde, faisant chuter le titre de plus de 8% vendredi. Lundi, l'Association européenne d'études sur le diabète (EASD) a appelé à manipuler ces résultats avec prudence. Elle a plaidé en faveur d'un approfondissement des recherches, une position adoptée lundi soir par l'agence européenne du médicament (EMEA).
EADS cédait 0,63% à 11,86 euros alors qu'un nouvel accident impliquant un Airbus s'est produit: un A310 de la compagnie Yemenia s'est abîmé en mer près des Comores avec à bord 153 personnes, dont des Français et des Comoriens.
Eiffage perdait 2,86% à 41,37 euros, afffecté par un abaissement de recommandation sur son titre de "surperformer" à "sous-performer" par les analystes de Crédit Suisse.