Les futures sur indices restent en territoire négatif peu avant l'ouverture de Wall Street malgré la publication des dépenses et des revenus des ménages américains, globalement positive. La hausse des dépenses de 0,3% des ménages, attendue par le marché, ne change rien à la prudence des investisseurs. Des prises de bénéfices sont attendues, après une forte hausse des indices américains hier. Peu avant l'ouverture, les futures sur indices nasdaq 100 et S&P 500 affichaient des baisses respectives de 0,51% à 1 465,50 points et de 0,48% à 912,20 points.
Hier à Wall Street
Wall Street a clôturé largement dans le vert malgré un début de séance mitigé. Les investisseurs ont affiché leur optimisme suite à des résultats de société encourageants. La hausse surprise des chiffres du chômage avait toutefois pesé sur la tendance en début de journée. L'audition de Ben Bernanke au Congrès sur le dossier Bank of America a également rassuré les investisseurs. A la clôture, le Dow Jones terminait sur une hausse de 2,08% à 8 472,40 points tandis que le Nasdaq affichait une hausse identique de 2,08% à 1 829,54 points.
Les chiffres macroéconomiques
Les revenus des ménages américains ont bondi de 1,4% au mois de mai alors que les analystes attendaient une hausse de 0,3% seulement. La hausse des dépenses, en revanche, se sont révélées conformes aux prévisions, à + 0,3%.
16h00
Confiance des consommateurs du Michigan (juin) / USA
Les valeurs à suivre
ACCENTURE
Accenture a fait état d'une baisse de 5,3% de son bénéfice net au troisième trimestre de son exercice fiscal 2008-2009 en raison de la robustesse du dollar et de la baisse de la demande liée à la crise économique. Toutefois, les performances du spécialiste du conseil aux entreprises et aux collectivités ont dépassé les attentes de Wall Street. Au dernier trimestre, le bénéfice net d'Accenture est ressorti à 444 millions de dollars, ou 68 cents par action contre 74 cents par action un an plus tôt. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur 64 cents.
BOEING
Qantas Airways a annulé une commande de 15 Boeing 787 "Dreamliner" qui auraient d- lui être livrés en 2014 et 2015 et reporté de quatre ans la livraison de 15 autres exemplaires de l'appareil. "Qantas avait annoncé sa commande initiale de B787 en décembre 2005 et les conditions d'activité pour les compagnies du monde entier ont à l'évidence dramatiquement évolué depuis lors", a expliqué dans un communiqué le directeur général de la compagnie aérienne, Alan Joyce. Qantas a précisé que ces mesures devraient lui permettre de réduire ses dépenses d'investissement de trois milliards de dollars.
CITIGROUP
Le Japon a infligé une sanction à Citigroup au motif que la banque américaine n'est pas suffisamment rigoureuse face au blanchiment d'argent. Tokyo a ordonné à l'établissement de suspendre ses activités de banque de détail pendant un mois. Selon la FSA (Financial Services Agency), Citigroup n'a pas mis en place de systèmes adéquats pour détecter les transactions suspectes. En 2004, le régulateur avait déjà sanctionné la banque américaine en raison des mêmes motifs.
FORD
Ford prévoit toujours un retour à la rentabilité en 2011, selon les déclarations de son directeur général Allan Mullaly, interrogé par Reuters. Il a précisé que le constructeur allait à nouveau accroître son rythme de production afin de profiter de la reprise des ventes. Ford va utiliser les 5,9 milliards de dollars prêtés cette semaine par la Maison blanche pour financer son programme d'investissements. Le numéro deux américain de l'automobile est le seul des trois grands constructeurs américains à avoir évité le dépôt de bilan.
KB HOME
KB Home a réduit ses pertes au deuxième trimestre clos fin mai mais les performances du fabricant de maisons sont ressorties inférieures aux attentes de Wall Street. Le groupe basé à Los Angeles a fait état d'une perte de 78,4 millions de dollars, ou 1,03 dollar par action. Au même trimestre de l'an dernier, la perte s'était établie à 255,9 millions de dollars, ou 3,30 dollars par action. Le chiffre d'affaires a plongé de 40% à 384,5 millions de dollars. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur une perte de 64 cents par action, hors exceptionnels.
PALM
Palm a publié une perte de 91,5 millions de dollars au titre du quatrième trimestre 2008, soit 78 cents par action. Ce chiffre a donc plus que doublé par rapport aux 41,1 millions (ou 40 cents par action) que le groupe avait perdu l'année précédente sur la même période. La perte nette ajustée est ressortie à 53,4 millions de dollars, soit 40 cents par action, à comparer à une perte de 23,9 millions, ou 22 cents par action, l'année précédente. Les analystes attendaient une perte ajustée beaucoup plus conséquente, de l'ordre de 80,6 millions de dollars, ou 62 cents par action.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée.