La filiale réseau et distribution d’EDF a signé hier dans ses locaux un contrat de partenariat en Recherche et Développement avec le LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées). Ce contrat d’un montant total de 360 000 euros, s’échelonne sur une durée de 3 ans et va permettre à RTE de s’appuyer sur les compétences en Recherche et Développement du LCPC pour innover dans la gestion des techniques de génie civil liées aux lignes électriques.
Cette association avec le LCPC va permettre à RTE de diversifier ses partenaires en matière de Recherche et Développement et de bénéficier de compétences accrues et diversifiées dans des domaines précis comme le génie civil pour les lignes aériennes à haute et très haute tension. Ce contrat s’inscrit par ailleurs dans la nouvelle stratégie du LCPC, issue du Grenelle de l’environnement, qui vise notamment à trouver des solutions pour diminuer la consommation d’énergie nécessaire à la construction et au maintien des ouvrages de génie civil.
Grâce à ce partenariat, RTE a l’ambition d’améliorer la conception de ses ouvrages, de maîtriser leur durabilité et leur empreinte écologique et d’optimiser les processus de maintenance. RTE tirera ainsi partie de synergies, par exemple dans le cadre des travaux sur les fondations que le Laboratoire a déjà mené sur des éoliennes et qui ont permis d’accroître leur durée de vie. RTE vise à une meilleure intégration de son activité dans l’environnement, tout en renforçant son innovation et sa créativité.
Laboratoire reconnu dans le monde
RTE a retenu le LCPC pour ses compétences, sa rigueur scientifique et ses références techniques, reconnues en Europe et dans le monde, et pour sa bonne connaissance des réglementations industrielles. Le LCPC dispose en effet d’une expertise sur un large éventail de sujets, comme la géotechnique, les ouvrages d’arts, les chaussées, le génie urbain ou encore l’environnement. Le génie civil couvre de nombreux domaines comme les infrastructures de transport, la construction de grands ouvrages industriels (barrages, centrales thermiques), les systèmes d’assainissements (eaux pluviales, sanitaires), les risques naturels (mouvements de terrain, inondations, séismes, sécheresse), les matériaux (béton, bitume, acier, composites) et, bien sûr, la sécurité
liée à l’utilisation de ces constructions.
Son positionnement à la frontière des univers académiques et industriels est un gage d’innovation et de transfert rapide vers l’industrialisation.