La Bourse de Paris était en légère baisse lundi dans les premiers échanges, le CAC 40 perdant 0,44%, les investisseurs hésitant à repasser à l'achat après une semaine de net recul.
A 09H15 (07H15 GMT), l'indice vedette perdait 14,21 points à 3.207,06 points. Vendredi, il avait pris 0,85% mais avait perdu 3,15% sur la semaine.
Les investisseurs se demandent si ce recul des marchés traduit le début d'une correction ou une pause après un rebond de plus de 30% depuis début mars.
Dans ce contexte, ils surveilleront les indicateurs publiés cette semaine aux Etats-Unis et en Europe, notamment l'indice Ifo en Allemagne attendu ce lundi à 10H00 (08H00 GMT).
Renault souffrait (-2,44% à 26,36 euros) après que l'agence de notation financière Standard and Poor's a annoncé vendredi qu'elle reléguait le constructeur automobile dans la catégorie des valeurs spéculatives, en abaissant la note de son endettement à long terme de "BBB-" à "BB".
ArcelorMittal perdait 1,43% à 23,84 euros alors qu'une fusion géante se prépare dans le secteur minier. Le groupe suisse Xstrata est entré en contact avec son rival Anglo American pour un projet de fusion "à égal" estimé à 41 milliards de livres (48,5 milliards d'euros), qui pourrait donner naissance à l'un des plus gros acteurs du secteur.
Sanofi-Aventis (-1,34% à 47,75 euros), fragilisé par la concurrence des génériques sur certains de ses médicaments, s'apprête à annoncer "d'importantes mesures de réduction de l'effectif du laboratoire", selon Les Echos.
En revanche, Schneider Electric prenait 0,51% à 43,71 euros, bénéficiant d'un relèvement de recommandation sur son titre, à "surperformer" contre "neutre" auparavant par les analystes de Credit Suisse.
Enfin, Bic (papeterie, stylos, briquets jetables, rasoirs) prenait 0,99% à 41,21 euros. Il va acquérir l'américain Norwood Promotional Products spécialisé dans les produits promotionnels et placé en dépôt de bilan depuis mai pour un montant de 162,5 millions de dollars.