La Bourse de Paris se maintenait à l'équilibre jeudi après-midi, le CAC 40 perdant 0,06%, imitant l'indécision de Wall Street dans les premiers échanges.
A 15H44 (13H44 GMT), l'indice vedette lâchait 2,01 points à 3.159,13 points, dans un volume de d'échanges réduit de 1,311 milliard d'euros. La veille, il avait cédé 1,64%.
Après une ouverture en légère hausse, le marché parisien oscillait autour de l'équilibre depuis le début de matinée, une tendance non démentie par l'ouverture indécise de Wall Street.
Ver 15H40, le Dow Jones prenait 0,06% et le Nasdaq perdait 0,24%.
Publié en début d'après-midi et sans influence sur le marché, le nombre de nouveaux chômeurs inscrits aux Etats-Unis la semaine dernière a atteint 608.000, soit 0,5% de plus que sept jours plus tôt, alors que les analystes tablaient sur 604.000 nouveaux dossiers.
Les investisseurs attendaient désormais aux Etats-Unis l'indicateur composite de l'activité économique pour mai et l'activité industrielle dans la région de Philadelphie pour juin (14H00 GMT).
Club Méditerranée (+6,25% à 10,20 euros) caracolait toujours en tête du Service du Règlement Différé (SRD).
L'homme d'affaires Bernard Tapie a annoncé avoir acquis "à ce jour" 260.000 actions, "soit un peu plus de 1% du capital" du groupe, pour un montant de "plus de 2,5 millions d'euros", dans un entretien au journal Le Monde.
Areva gagnait 4,20% à 434,99 euros. Le groupe nucléaire devait signer un accord avec l'électricien américain Duke Energy pour étudier un projet de réacteur de troisième génération (EPR) aux Etats-Unis.
EADS (+0,89% à 11,32 euros) profitait de l'annonce par la compagnie hongroise à bas coûts Wizz Air de la signature d'un protocole d'accord pour l'achat de 50 moyen-courriers A320 de l'avionneur européen Airbus.
En revanche, plusieurs poids lourds de la cote continuaient de peser. ArcelorMittal 1,02% à 22,34 euros et Total 1,17% à 22,30 euros.
Michelin perdait 2,74% à 39,81 euros, alors que son patron Michel Rollier, a affirmé jeudi ne pas voir de "véritable reprise" pour le marché du pneumatique avant le milieu de l'année 2010.
Safran perdait du terrain (-1,88% à 9,02 euros). Le groupe a obtenu un prêt de 300 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI) destiné à financer le développement de moteurs d'avions plus propres.