(AOF / Funds) - Les principaux moteurs de la croissance égyptienne, que sont les revenus du canal de Suez, les investissements directs étrangers et le tourisme, ont chacun connu une hausse de plus de 20 % en 2008, ce qui a permis à la croissance générale de s'établir à plus de 7 %. L'impact de la crise économique à partir du quatrième trimestre 2008 explique le recul, que l'on aurait néanmoins pu craindre plus important, de la croissance ces derniers mois. Celle-ci est ainsi de 4,1 % au quatrième trimestre 2008 et de 4,3 % au premier trimestre 2009. Le gouvernement table sur une croissance supérieure à 4,5 % en 2009. « Une ombre au tableau néanmoins : en dessous de 6 % de croissance, l'économie égyptienne détruit des emplois ; la hausse prévisible du taux de chômage devrait affecter à son tour la croissance et pourrait contredire les prévisions les plus optimistes de début d'année, » expliquent les économistes du Crédit Agricole.