Les marchés actions européens ont terminé en légère hausse dans des volumes anémiques. Les investisseurs américains et britanniques étaient absents en raison d'un week end prolongé. A Paris, l'action Club Méditerranée a bénéficié du relèvement de l'opinion d'Exane. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,25% à 3236,16 points. Un peu plus d'un milliard d'euros a été échangé sur les valeurs de l'indice phare de la place parisienne. Le FTSE Eurotop 100 a fini sur un gain de 0,27% à 1832,22 points. La semaine boursière ne débutera véritablement que demain.
A Francfort, le groupe de distribution et de tourisme allemand Arcandor a clôturé à 1,78 euro, en baisse de 19,09% suite aux déclarations ce week-end du PDG Karl-Gerard Eick. Ce dernier a demandé l'aide des pouvoirs publics allemands, déclarant que la société pourrait ne pas survivre dans le cas d'un refus de Berlin. Arcandor réclame un prêt de 200 millions d'euros et des garanties de 650 millions d'euros.
A Paris, Club Med a enregistré la plus forte hausse du SRD, avec une progression de 13,46% à 10,20 euros dans un marché parisien nettement baissier. Le cours s'est apprécié après un relèvement d'opinion d'Exane BNP Paribas, qui est passé de Neutre à Surperformance, selon une source de marché. La hausse de Club Med s'explique en outre par des rachats à bon compte, alors que le titre a touché la semaine dernière un plus bas historique de 8,91 euros.
Au sein de l'indice CAC 40, le titre Saint-Gobain s'est effrité de 0,07% à 26,98 euros. Après avoir lancé une augmentation de capital de 1,5 milliard d'euros et réalisé une émission obligataire de 750 millions, et alors que les banques durcissent les conditions d'accès au crédit, le groupe souhaiterait sécuriser son refinancement. Le fabricant de matériaux de construction rechercherait deux milliards d'euros sur trois ans pour refinancer certaines facilités de crédits. Le groupe gèrerait lui-même la syndication et Calyon coordonnerait l'opération. Ce type d'opération n'est pas exceptionnel dans l'ENVIRONNEMENT actuel.
Les chiffres macroéconomiques
L'indice IFO a augmenté pour le deuxième mois consécutif pour s'établir à 84,2 en mai, après 83,7 en avril. Il est cependant ressorti légèrement en dessous de la prévision moyenne des économistes interrogés par Reuters : 85.
A la clôture, l'euro cote 1,4002 face au billet vert.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
ifo (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste.