La Bourse de Paris était en nette baisse lundi en fin de matinée, le CAC 40 perdant 1,74%, dans un marché où les investisseurs prenaient des bénéfices après une semaine de forte hausse.
A 11H48 (09H48 GMT), l'indice vedette lâchait 57,75 points à 3.254,84 points, dans un volume d'échanges de 905 millions d'euros. Vendredi, il avait grimpé de 1,88%, bouclant la semaine sur un bond de 4,83%.
Les investisseurs choisissaient de souffler un peu dans une séance dépourvue de nouvelles majeurs.
Le reste de la semaine sera toutefois marquée par la publication de plusieurs indicateurs, dont les ventes au détail américaines pour avril attendues mercredi, qui devraient "permettre de discerner plus clairement si les récents signes de stabilisation de l'économie se confirment", estime le courtier Aurel.
EADS perdait 5,34% à 11,44 euros à la veille de la publication de ces résultats pour le premier trimestre.
Plusieurs poids lourds de la cote reculaient à l'image de GDF Suez (-2,44% à 26,38 euros) et ArcelorMittal (-3,40% à 20,60 euros).
EDF lâchait 2,98% à 35,37 euros après l'acquisition de 51% de la société d'électricité belge SPE pour 1,3 milliard d'euros auprès du britannique Centrica avec lequel le français va s'associer pour construire quatre EPR au Royaume-Uni.
STMicroelectronics (-3,78% à 4,78 euros) souffrait. Les analystes d'UBS ont abaissé leur recommandation sur le titre de "neutre" à "vendre", estimant que le secteur des semi-conducteurs s'est mieux comporté que le marché ces dernières semaines.
Les valeurs financières marquaient une pause tandis que la banque britannique HSBC a annoncé, sans citer de chiffres, un bénéfice imposable au premier trimestre "supérieur" à celui du premier trimestre 2008.
BNP Paribas prenait 0,25% à 46,00 euros tandis que Société Générale perdait 3,89% à 37,94 euros.
Côté hausse, Club Méditerranée gagnait 3,76% à 11,17 euros. L'homme d'affaires français Bernard Tapie assure qu'il renoncera à entrer au capital "si la situation est conflictuelle", tout en réaffirmant son intérêt pour le groupe touristique, dans un entretien au quotidien Les Echos paru lundi.