Selon le quotidien Les Echos qui révèle l'information, Siemens aurait de son côté demander le rejet de cet arbitrage. Il s'agit donc d'une nouvelle étape dans la procédure de divorce entre les deux groupes, procédure qui semblait pourtant se dérouler sans trop de heurt.
Mais, Areva estime que la mise en place d'une joint-venture entre Siemens et Rosatom mettrait alors le groupe allemand "en rupture de ses obligations contractuelles" en vertu de son pacte d'actionnaires de leur filiale commune, Areva NP. Dans une telle situation, le pacte prévoit que le français dispose d'une OPTION d'achat sur les actions d'Areva NP détenues par Siemens, exerçable avec une décote de 40%.
Siemens de son côté juge ce mouvement comme un simple élément prévu par la procédure. Ce dossier est "ultrasensible" pour la branche énergie du groupe allemand.