EDF a donc décidé de concentrer sa politique de sponsoring sur les Jeux de Londres 2012. Pour Dominique Lagarde, directeur général délégué en charge des ressources humaines et de la communication chez EDF, "Londres 2012 est une parfaite illustration de notre stratégie. Nous réalisons désormais la moitié de notre chiffre d'affaires à l'étranger, dont 20% au Royaume-Uni. Et, la problématique du développement durable est bien sûr au coeur de notre politique".
Afin de devenir sponsor officiel et partenaire "développement durable" du comité d'organisation, le groupe énergétique français a du débourser 50 millions d'euros pour un contrat de quatre ans. Concrètement, un groupe de travail a été constitué afin de prodiguer ses conseils, aussi bien en matière de construction du village olympique qu'en matière de lutte contre les émissions de CO2, avec par exemple le lancement d'un concours de torche économe.
Un choix nécessaire
Un tel investissement pour cet évènement sportif majeur sous-entends une révision de la politique de sponsoring déjà en place. Dominique Lagarde explique néanmoins au quotidien, "nous ne touchons pas aux sports d'eau ni au handicap". En revanche, le groupe a décidé de stopper son partenariat avec la ligue national de rugby mais pas avec l'European Rugby cup.
"Nous avons fait beaucoup lors de la dernière Coupe du monde. Nous réduisons la voilure, mais sans quitter pour autant le rugby, dont nous partageons les valeurs. La Coupe d'Europe nous permet de toucher la France, mais aussi le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Italie, où nous sommes également présents. Cela illustre là encore notre développement international. Nous avons maintenant 36 millions de clients européens" poursuit Dominique Lagarde.