La Bourse de Paris était en forte hausse jeudi après-midi, le CAC 40 prenant 4,02%, après une ouverture dans le vert à Wall Street et une réduction moins forte que prévu du taux directeur de BCE.
A 15H56 (13H56 GMT), l'indice vedette gagnait 114,27 points à 2.953,88 points, dans un volume d'échanges de 2,629 milliards d'euros. La veille, il avait terminé en hausse de 1,15%.
La place parisienne n'a cessé de gagner du terrain depuis une ouverture en hausse, avant de ralentir un peu le rythme après la décision de la Banque centrale européenne (BCE).
La BCE a réduit de 0,25 point à 1,25%, niveau historiquement bas, alors que les économistes tablaient sur une coupe de 0,5 point.
Le président de l'institution monétaire, Jean-Claude Trichet, a en outre indiqué que le taux pourrait être encore réduit à l'avenir et a annoncé que la BCE allait décider de mesures non conventionnelles pour stimuler l'économie lors de sa prochaine réunion dans un mois.
Les investisseurs vont désormais porter leur attention sur le communiqué du G20 qui se tient à Londres, attendu aux alentours de 14H30 GMT.
Dans ce contexte, la Bourse de New York a ouvert en forte hausse jeudi. Vers 15H40, le Dow Jones gagnait 2,03% et le Nasdaq 1,97%.
Les valeurs automobiles menaient la danse. Michelin gagnait 14,80% à 32,11 euros, porté par le franchissement en hausse du seuil des 10% du capital par le fonds d'investissement américain Capital Research and Management Company (CRMC).
Peugeot prenait 10,87% à 16,67 euros et Renault 12,78% à 18,93 euros.
De leur côté, les valeurs financières grimpaient à l'image de BNP Paribas (+8,21% à 35,60 euros).
En revanche, Thales perdait 2,62% à 28,64 euros. Le groupe a réaffirmé jeudi que les 80 millions d'euros de provisions prises en 2008 dans sa division aéronautique reflètent sa "meilleure appréciation de la situation" de ses programmes, alors que la Tribune évoque de nouvelles provisions potentielles de 300 millions.
Bénéteau lâchait 4,33% à 6,19 euros sur des craintes de suppressions d'emplois.