La Bourse de Paris évoluait en forte hausse jeudi dans les premiers échanges, le CAC 40 prenant 2,47%, dans un marché dopé par Wall Street et Tokyo, avant le sommet du G20 à Londres et la décision de la BCE sur ses taux.
A 09H14 (08H14 GMT), l'indice vedette gagnait 70,90 points à 2.909,70 points. Le veille, il avait terminé en hausse de 1,15% dans un marché peu actif.
La place parisienne était tirée vers le haut par les bonds de Wall Street et Tokyo.
La Bourse de New York a profité mercredi d'indicateurs économiques moins mauvais que prévu, le Dow Jones prenant 2,01% et le Nasdaq 1,51%, tandis qu'à Tokyo jeudi, l'indice nikkei a gagné 4,40%.
Les marchés retrouvaient de l'entrain alors que s'ouvre jeudi matin le sommet du G20 à Londres, dont ils vont guetter les conclusions et les mesures prises pour contrer la pire crise économique depuis les années 1930.
"Les voix seront distinctes entre d'un côté les pays anglo-saxons --qui souhaitent que les plans de relance prennent plus d'importance-- et les pays de la +vieille Europe+ --qui souhaitent mettre l'accent sur une régulation du système financier mondial et de ses dérives", commente Valérie Plagnol, directrice de la stratégie de CM-CIC Securities.
Les investisseurs surveilleront par ailleurs la décision de la Banque centrale européenne (BCE) sur son taux directeur, attendue à 11H45 GMT.
Toutes les valeurs du CAC 40 étaient en hausse.
Les valeurs automobiles grimpaient à l'image de Renault (+7,80% à 18,10 euros) alors que le marché français a rebondi en mars, entraînant ArcelorMittal (+8,43% à 17,36 euros), dont le secteur est un des grands débouchés.
De leur côté, les valeurs financières étaient bien orientées. Crédit Agricole gagnait 5,00% à 8,97 euros.
Scor faisait moins bien que le marché (+1,00% à 15,70 euros). Son concurrent le réassureur helvétique Swiss Re, durement frappé par la crise financière, va supprimer environ 1.000 emplois sur les douze prochains mois.
Enfin, Beneteau plongeait (-3,23% à 6,26 euros). Le groupe prépare "un plan social qui pourrait entraîner la suppression de 7 à 800 emplois" après avoir vu son carnet de commandes chuter "de 50% par rapport à la même période en 2008", indique Le Figaro dans son édition de jeudi.
Le constructeur de bateaux n'a souhaité "ni confirmer ni infirmer" cette information.