Wall Street évoluait en hausse à la mi-séance, porté par des statistiques économiques meilleures que prévu après une séance marquée par des prises de bénéfices hier. Les commandes de biens durables ont connu une hausse inattendue au terme de six mois de baisse, et les ventes de logements neufs ont rebondi en février. De leur côté, les stocks de brut ont gonflé de 3,3 millions de barils la semaine dernière à 556,6 millions de barils. Peu après 17h30, le Dow Jones prenait 1,82% à 7 799,67 points tandis que le nasdaq composite s'accordait 1,20% à 1 534,75 points.
L'action Ford gagne 2,80% à 2,95 dollars alors que le constructeur automobile américain a confirmé être en discussions avec plusieurs repreneurs pour sa filiale Volvo. Un porte parole de Ford a indiqué aux agences de presse américaines que la société était satisfaite de la « qualité » de ses interlocuteurs et que les discussions étaient à un stade préliminaire. Ford a annoncé en décembre dernier son intention de procéder à la vente de Volvo, sa dernière grande filiale étrangère. Depuis cette annonce, la presse a évoqué l'intérêt de certains constructeurs automobiles chinois.
Les chiffres macro-économiques
Les stocks américains de pétrole brut se sont renforcés de 3,3 millions de barils la semaine dernière selon les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie. Les analystes tablaient sur une hausse de 1,2 million de barils sur cette période.
Les ventes de logements neufs ont atteint 337 000 au mois de février, soit une hausse de 4,7% en rythme annualisé. Le consensus de Reuters s'établissait à 300 000 seulement sur cette période. En janvier, les ventes se sont établies à 300 000 (chiffre révisé de 322 000).
Les commandes de biens durables ont enregistré un rebond de 3,4% au mois de février aux Etats-Unis. Cette hausse a surpris les analystes, qui tablaient en moyenne à une chute de 2% sur cette période. Les commandes du mois de janvier sont ressorties en chute de 7,3% (chiffre révisé de 4,5%).
Les valeurs à suivre
AIG
American International Group aurait déclaré aux employés de sa division Financial Products que les noms des bénéficiaires de bonus pourraient être tenus secrets si les sommes versées étaient restituées par un nombre suffisant d'entre eux, selon le Wall Street Journal. Le quotidien cite un mémo daté de vendredi, où AIG écrit concernant les bonus controversés : «dans la mesure où nous atteignons certains objectifs de participation, les noms pourraient ne pas être dévoilés du tout».
CITIGROUP
Citigroup s'est séparé de sa participation de 17% dans Redecard, ce qui lui a permis de lever 2,8 milliards de reals (1,25 milliard de dollars), a déclaré la société brésilienne spécialisée dans les cartes de crédit. La vente s'est effectuée à un prix de 24,50 reals par action, offrant une réduction de 0,6% par rapport au cours moyen du titre sur les six derniers mois. Citigroup s'efforce de dégager des capitaux après une perte record de 18,7 milliards de dollars en 2008.
COCA-COLA
La Chine a indiqué qu'elle avait rejeté l'offre de Coca-Cola sur le numéro un chinois des jus de fruits Huiyan car elle redoutait un abus de position dominante sur l'ensemble du marché des boissons non alcoolisées, et non en vertu de sentiments nationalistes. "Pour certains, il n'est que trop facile de mettre cela sur le compte du nationalisme; c'est abusif", a ainsi déclaré Fan Gang, membre du comité de politique monétaire de la Banque populaire de Chine, cité par Reuters.
FEDEX
Fedex menace d'annuler une commande de 30 Boeing 777 cargo si le Congrès adopte une loi qui facilite l'organisation des syndicats au sein du groupe de logistique et de messagerie. Selon Fedex, le renforcement des syndicats réduirait la flexibilité quant aux réductions de coûts, et ce manque à gagner l'empêcherait de s'offrir les avions. Le groupe américain a jugé que si le Congrès persistait, sa décision serait "dévastatrice".
MORGAN STANLEY
Morgan Stanley et Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG) pourraient annoncer dès cette semaine un accord concernant une joint-venture dans le courtage, selon les informations du Financial Times. Les deux établissements sont en pourparlers depuis que MUFG a investi 9 milliards de dollars dans son homologue américain, récupérant au passage une part de 21%. Selon les informations du quotidien nippon Nikkei, MUFG devrait prendre 60% de la coentreprise en question.