Les marchés actions américains sont attendus en nette hausse, soutenus par la présentation par le Trésor du plan de rachat des actifs "toxiques" des banques, dans une fourchette comprise entre 500 et 1 000 milliards. Le secteur financier devrait notamment largement profiter de cette annonce. Sur le front macroéconomique, les investisseurs seront attentifs cet après-midi aux ventes de logement anciens en février. Les futures sur le S&P500 et le Nasdaq100 sont respectivement en hausse de 2,55% à 783,60 points et de 2,19% à 1214 points.
Vendredi à Wall Street
Les marchés américains ont fini en nette baisse, mais leur performance hebdomadaire est positive pour la seconde fois consécutive. La séance a été volatile en raison de l'arrivée à échéance des options et des futures sur indices et sur actions. Sur le front des sociétés, le fabricant d'imprimantes et de copieurs Xerox a été sanctionné pour avoir fortement abaissé ses prévisions trimestrielles. L'indice Dow Jones a clôturé en baisse de 1,65% à 7278,38 points, mais a gagné 0,8% sur la semaine. Le Nasdaq Composite a cédé 1,77% à 1477,27 points, mais a progressé de 1,8% en 5 séances.
Les chiffres macroéconomiques
Les investisseurs attendent les ventes de logements anciens pour le mois de février.
Les valeurs à suivre
GENERAL MOTORS
Les détenteurs d'obligations Général Motors ont envoyé une lettre ouverte à l'équipe "automobile" de l'administration Obama, dans le but de dénoncer un optimisme excessif. "Nous nous inquiétons de ce que l'entreprise place beaucoup d'espoirs dans une reprise rapide de l'économie, censée lui permettre de retrouver les niveaux de ventes d'avant la crise", indiquent notamment les créanciers obligataires dans cette lettre publiée hier.
INTEL
Intel a annoncé des changements dans son système de rémunérations. Le fabricant de semi-conducteurs prévoit un gel des salaires les plus élevés et un programme d'échange de stock-options «underwater» (stock-options dont le prix d'exercice est supérieur au cours actuel). La société a précisé que cette mesure devrait se révéler neutre en termes de coûts puisque les programmes de stock-options ont été financés au moment de leur attribution.
TIFFANY
Tiffany a réalisé au quatrième trimestre un bénéfice net de 31,1 millions de dollars, soit 25 cents par action, contre 127,4 millions ou 96 cents par action un an plus tôt. Bien qu'en forte baisse, le résultat du joaillier américain a dépassé les attentes. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action ressort à 85 cents, alors que le consensus Reuters anticipait en moyenne de 78 cents. Les ventes ont plongé de 20% à 841,2 millions de dollars. Le continent américain a été particulièrement touché, avec un chiffre d'affaires en recul de 33%.