La Bourse de Paris limitait légèrement ses pertes lundi après-midi, le CAC 40 lâchant 2,63%, malgré une ouverture en nette baisse à Wall Street, le marché restant toujours déprimé par les mauvaises nouvelles sur le secteur financier.
A 16H03 (15H03 GMT), l'indice vedette abandonnait 71,42 points à 2.631,40 points, dans un volume d'échanges de 1,495 milliard d'euros. Il avait déjà fini en net recul vendredi, lâchant 1,54%.
La place parisienne a lourdement chuté dans la matinée, troublée par l'annonce de l'augmentation de capital du géant bancaire mondial HSBC, puis par la publication par l'assureur américain AIG d'une perte abyssale de près de 100 milliards de dollars pour 2008.
Elle a ensuite récupéré un peu, malgré une ouverture en nette baisse à la Bourse de New York, qui a cassé le seuil des 7.000 points pour la première fois depuis octobre 1997. Vers 16H00 GMT, le Dow Jones cédait 1,79% et le Nasdaq 1,01%.
Les investisseurs digèrent diverses nouvelles. Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté en janvier plus que prévu, après six mois consécutifs de baisse, tandis que les dépenses de construction ont, elles, baissé en janvier pour le quatrième mois consécutif.
Par ailleurs, l'organisme de refinancement hypothécaire américain Freddie Mac a annoncé la démission effective au 13 mars de son patron David Moffett, et confirmé qu'il comptait réclamer une rallonge de 30 à 35 milliards de dollars au Trésor.
Les valeurs financières continuent de chuter: Axa lâche 1,87% à 7,20 euros, Natixis 9% à 1 euro, Société Générale 6,51% à 23,33 euros et BNP Paribas 6,58% à 24,28 euros.
HSBC Holdings s'effondre de 17,09% à 4,56 euros.