Wall Street, qui tentait un rebond dans la matinée, a effacé ses gains et a plongé en territoire négatif sous l'effet d'une nouvelle correction. Les investisseurs, rassurés en début de journée par l'hypothèse d'une montée au capital de l'Etat dans Citigroup, craignent désormais une nationalisation des banques. Les valeurs bancaires, en forte hausse à l'ouverture, voient leurs gains s'effriter au fil des heures. A la mi-séance, le Dow Jones reculait de 0,94% à 7 296,14 points tandis que le Nasdaq cédait 1,75% à 1 416,07 points.
Le titre Citigroup progresse de 8,18% à 2,14 dollars à la mi-séance suite aux rumeurs de montée au capital de l'Etat fédéral. La banque américaine mènerait actuellement avec les autorités américaines des discussions qui pourraient aboutir à une montée au capital de l'Etat dans l'établissement, selon les sources du Wall Street Journal. Il est possible que les discussions n'aboutissent pas, mais dans le cas contraire le gouvernement pourrait détenir jusqu'à 40% de la banque américaine, précise le quotidien.
Les chiffres économiques du jour
Aucune statistique d'importance n'était attendue aujourd'hui.
Les valeurs à suivre aujourd'hui
AT&T
AT&T a annoncé son intention d'investir environ 1 milliard de dollars en 2009 afin de poursuivre l'expansion de son réseau mondial, tout en proposant aux entreprises de nouveaux services et des applications réseaux, en particulier aux grandes multinationales européennes.
CITIGROUP
Le titre Citigroup progressait de 7,18% à 2,09 dollars en début d'après-midi lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de Wall Street suite aux rumeurs de montée au capital de l'Etat fédéral. La banque américaine mènerait actuellement avec les autorités américaines des discussions qui pourraient aboutir à une montée au capital de l'Etat dans l'établissement, selon les sources du Wall Street Journal. Il est possible que les discussions n'aboutissent pas, mais dans le cas contraire le gouvernement pourrait détenir jusqu'à 40% de la banque américaine, précise le quotidien.
EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Inflation : mesurée par la hausse des prix à la consommation, elle correspond à une baisse progressive de la valeur de la monnaie. D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit.
Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages.
Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Aux Etats-Unis, la «zone de confort» de la Fed est de 1% à 2%.
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.