(AOF / Funds) - «Il nous semble que les grosses capitalisations (Large Cap) américaines devraient être surpondérées», écrit Skandia Global Funds. Le marché actions américain apparaît comme «particulièrement bon marché» au gestionnaire d'actifs . «Les US ont été les premiers à plonger dans la récession et seront, comme d'habitude, les premiers à en sortir. Les entreprises américaines sont rentables et innovantes et bénéficient d'une exposition unique à l'ensemble des marchés mondiaux», explique-t-il.
Skandia Global Funds estime que la période sera plutôt propice aux fonds Large Cap Value. «Large Cap en raison de leur liquidité. Value, car la tempête boursière a généré - par la destruction de valeur et par le reflux de capitaux des marchés - une situation où de nombreuses entreprises de très bonne qualité sont largement sous-évaluées», précise le spécialiste de l'investissement.
Selon lui, les gérants spécialisés dans la sélection de valeurs qui savent faire évoluer leur portefeuille dans la conjoncture actuelle par le biais d'une rotation des secteurs cycliques vers des secteurs plus défensifs, seront les grands gagnants à court et moyen terme. Skandia Global Funds estime que progressivement, les fonds « Large Cap Growth » retrouveront tout leur intérêt au fur et à mesure que se profile la sortie de crise.
EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Value (Stratégie) : Souvent opposée à la gestion " growth " qui s'appuie sur les valeurs de croissance, la gestion " value " (valeurs de rendement) consiste pour un gérant à acheter des titres dont la valeur est momentanément décotée, et à les vendre dès qu'elle franchit un seuil correspondant à sa vraie valeur. Pour identifier les valeurs décotées, les gérants font appel à des techniques d'évaluation comptable.
Growth (Stratégie) : Souvent opposée à la gestion "value" qui s'appuie sur les valeurs momentanément décotées, la gestion "growth" (valeurs de croissance) consiste pour un gérant à privilégier les titres qui offrent un maximum de visibilité et qui présentent une croissance régulière. Ils s'orientent donc vers les grosses valeurs de la cote plutôt que vers les sociétés en développement.