La Bourse de Paris évoluait en nette baisse mercredi dans les premiers échanges, le CAC 40 cédant 1,20%, dans le sillage de la dégringolade de Wall Street.
A 09H32 (08H32 GMT), l'indice vedette parisien perdait 35,10 points à 2.890,18 points. Mardi, il avait reculé de 2,15% signant sa seconde séance consécutive de baisse et tombant au plus bas depuis le 21 novembre.
Londres lâchait 0,22%, Francfort 0,60% et l'Eurostoxx 50 0,71%.
Le marché parisien souffre de la chute de la Bourse de New York la veille. Le Dow Jones a lâché 4,01% et le Nasdaq 5,78%.
Mercredi, la Bourse de Tokyo a conclu la séance par un fort recul de 2,04%.
L'investiture de Barack Obama, nouveau président des Etats-Unis, n'a eu aucun effet sur des marchés à fleur de peau en cette période de résultats d'entreprises.
Le secteur bancaire continue de tourmenter les marchés, depuis les pertes colossales de Royal Bank of Scotland lundi.
Aux Etats-Unis, Bank of America et Citigroup ont été très éprouvés mardi en Bourse tandis qu'en Allemagne la banque Hypo Real Estate (HRE), déjà sauvée de la faillite par l'Etat, a annoncé mardi qu'elle allait recevoir une garantie publique de 12 milliards d'euros, portant le total à 42 milliards d'euros.
Sur le marché parisien, les valeurs bancaires évoluent en ordre dispersé.
Société Générale mène la danse (+5,72% à 26,05 euros). La banque table sur un résultat net à l'équilibre au quatrième trimestre et de 2 milliards d'euros sur l'ensemble de l'année 2008.
Crédit Agricole prend 3,83% à 7,49 euros. Selon la Tribune de mercredi, la Société Générale et le Crédit Agricole préparent un rapprochement de leurs deux filiales de gestion d'actifs sous la forme d'une société commune.
Natixis monte de 4,59% à 1,07 euros.
En revanche, BNP Paribas (-3,99% à 22,76 euros) et Dexia (-2,90% à 2,38 euros) souffrent toujours de la défiance des investisseurs après leur effondrement de la veille.
ArcelorMittal (-0,70% à 16,97 euros) est mal orientée. Rio Tinto a dévoilé le détail de la suppression de 2.340 postes dans le monde, dont 680 en France tandis que son concurrent, l'anglo-australien BHP Billiton, le plus important au monde dans ce secteur, a annoncé la suppression de quelque 6.000 emplois.
Air France-KLM chute de 4,51% à 7,44 euros. Le groupe a annoncé mardi des baisses de tarifs à partir du 3 février sur ses vols dans l'Hexagone pour faire face à la crise et braver la concurrence du TGV et des compagnies à bas prix.
La banque suisse UBS a par ailleurs abaissé la recommandation sur son titre à "vendre", contre "neutre" auparavant.