La Bourse de Paris était en baisse lundi après-midi, le CAC 40 perdant 1,23%, plombé notamment par les valeurs bancaires et au début d'une semaine qui sera écourtée en raison des fêtes de Noël.
A 15H54 (14H54 GMT), l'indice vedette cédait 39,56 points à 3.186,34 points, dans un volume d'échanges très faible de 1,401 milliard d'euros. Vendredi, il avait terminé en petite baisse de 0,26%.
Londres perdait 0,24%, Francfort 0,41% et l'Eurostoxx 50 1,0%.
Après l'ouverture de Wall Street à l'équilibre, la place parisienne réduisait ses pertes. Vers 15H50, Le Dow Jones cédait 0,03% et le Nasdaq perdait 0,99%.
Dexia chutait de 6,41% à 2,42 euros, après l'abaissement de sa note vendredi par Standard & Poor's de "A+" à "A".
BNP Paribas (-4,21% à 29,09 euros) pâtissait elle de l'abaissement par Merrill Lynch de sa recommandation à "neutre".
Par ailleurs, son directeur général Baudoin Prot a jugé que l'acquisition de Fortis, bloquée par la justice sur fond de scandale politico-judiciaire en Belgique, restait "une opportunité", mais a souligné qu'un échec de l'opération "n'aurait pas d'impact négatif sur BNP Paribas".
Les valeurs automobiles étaient en baisse à l'image de Peugeot (-2,78% à 11,72 euros) et Renault (-0,99% à 17,08 euros).
Le géant japonais Toyota Motor a prévenu qu'il subira la première perte d'exploitation de son histoire lors de l'exercice 2008-2009, en raison de l'effondrement du marché mondial qui entraîne pour le groupe "une situation d'urgence sans précédent".
Michelin (-3,16% à 35,99 euros) a annoncé "des réductions significatives d'activité", qui coûteront au groupe près "de 150 millions d'euros", enregistrés dans les comptes du quatrième trimestre.
A l'inverse, Thomson bondissait (+8,08% à 0,92 euro), alors que le groupe français de technologies pour les médias a confirmé étudier une éventuelle entrée du Fonds stratégique d'investissement à son capital.