La Bourse de Paris était en baisse jeudi après-midi, le CAC 40 se repliant de 0,23%, dans un marché peu réactif qui se reposait après son envolée du début de semaine.
A 16H13 (15H13 GMT), l'indice vedette cédait 7,89 points à 3.312,42 points dans un volume d'échanges de 1,740 milliard d'euros. Il s'essouflait un peu après trois séances de hausse consécutives depuis lundi où il avait terminé sur un gain de 8,68%.
Londres prenait 0,60% tandis que Francfort perdait 0,64% et l'Eurostoxx 50 0,30%.
La place parisienne continuait de piétiner, même après trois mauvais indicateurs américains et l'ouverture en baisse de Wall Street.
A 16H06 (15H06 GMT), le Dow Jones perdait 0,81% et le Nasdaq 0,88%.
Les prix à l'importation aux Etats-Unis ont chuté en novembre de 6,7% par rapport au mois précédent. Par ailleurs, le déficit commercial des Etats-Unis a crû en octobre de 1,1% par rapport au mois précédent, pour atteindre 57,2 milliards de dollars.
Enfin, le département américain du Travail a recensé jeudi 573.000 nouvelles demandes d'allocations chômage pour la semaine close le 6 décembre, ce qui représente un plus haut depuis novembre 1982.
Les valeurs liées au pétrole étaient en hausse, les prix du pétrole s'échangeant en hausse jeudi à l'ouverture des échanges à New York en dépit des prévisions de l'Agence internationale à l'Energie (AIE), qui prévoit en 2008 la première contraction de la demande en 25 ans. Total prenait 2,84% à 41,62 euros, Technip 6,78% à 21,90 et CGG Veritas 5,17% à 11,60 euros.
Air Liquide résistait (+0,22% à 63,30 euros) après l'abaissement de la recommandation sur son titre à "conserver" contre "acheter" par la Société Générale.
Renault était quasi stable (-0,03% à 18,83 euros) en dépit d'un relèvement de la recommandation sur son titre à "surpondérer" contre "souspondérer" par la banque américaine Morgan Stanley.
Peugeot (-2,06% à 13,29 euros) et Michelin (-2,12% à 41,25 euros) en revanche étaient en nette baisse.