La Bourse de Paris confirmait son rebond lundi après-midi, le CAC 40 gagnant 6,41% après l'ouverture de Wall Street, soutenu notamment par la perspective d'une intervention vigoureuse de l'équipe Obama pour relancer l'économie américaine.
A 16H02 (15H02 GMT), l'indice vedette prenait 192,68 points à 3.179,49 points, dans un volume d'échanges de 2,175 milliards d'euros. Vendredi, il avait plongé de 5,48%.
Même tendance du côté des autres Bourses européennes: Londres progressait de 5,23%, Francfort de 7,33% et l'Eurostoxx 50 de 7,35%.
La Bourse de New York a ouvert en nette hausse: à 16H01 (15H01 GMT) le Dow Jones gagnait 2,34% et le Nasdaq 2,02%.
Le président élu des Etats-Unis, Barack Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a promis samedi d'effectuer les plus gros investissements dans les infrastructures américaines depuis les années 1950 et de développer sensiblement l'accès à internet. Ces mesures devraient, selon lui, permettre de créer 2,5 millions d'emplois.
Des annonces qui ont encouragé les marchés boursiers lundi alors que le taux de chômage a atteint 6,7% aux Etats-Unis, son plus haut niveau depuis 15 ans.
Et rien n'est venue perturber la place parisienne, partie dès l'ouverture sur une hausse de plus de 6%, pas même les propos pessimistes de Bart Van Ark, chef économiste de l'institut américain indépendant de prévisions Conference Board.
Selon lui, la zone euro traverse sa pire crise économique des vingt dernières années et pourrait être touchée plus durement par la récession que les Etats-Unis en 2009.
NYSE Euronext s'envolait (+23,68% à 18,80 euros). Le groupe boursier transatlantique a enregistré en novembre des volumes de négociation en hausse sur ses marchés au comptant et de produits dérivés aux Etats-Unis mais en baisse en Europe.
Les banques soutenaient la cote: Société Générale grimpait de 12,24% à 35,90 euros, Crédit Agricole de 7,26% à 9,23 euros et BNP Paribas de 5,65% à 41,31 euros. La Commission européenne a approuvé le plan français de recapitalisation des banques.
Rhodia, l'une des rares valeurs en baisse, fermait la marche (-4,35% à 4,40 euros) des valeurs inscrites au Service de règlement différé. Le groupe de chimie a révisé à la baisse ses perspectives de résultats pour 2008.