La Bourse de Paris se ressaisissait vendredi après-midi, le CAC 40 gagnant 2,34% dans le sillage de Wall Street, alors qu'il avait violemment plongé une heure plus tôt après la publication des chiffres de l'emploi médiocres aux Etats-Unis.
A 16H06 (15H06 GMT), l'indice vedette progressait de 79,17 points à 3.466,42 points, après avoir perdu jusqu'à 1,06% vers 15H00, les chiffres du chômage américain pour octobre étant bien supérieurs aux attentes.
Francfort prenait 1,02%, Londres 1,13% et l'Eurostoxx 50 0,66%.
La place parisienne remontait nettement dans le sillage de la Bourse de New York, où le Dow Jones prenait 1,69% et le Nasdaq 1,61% dans les premiers échanges.
Wall Street ne semblait pas pâtir trop de l'aggravation du marché de l'emploi. Les Etats-Unis ont perdu 240.000 emplois en octobre, le taux de chômage y atteignant 6,5%, son plus haut niveau depuis plus de 14 ans. Les analystes tablaient en moyenne sur 200.000 suppressions d'emplois.
"Alors que les entreprises voient leurs bénéfices chuter, la pression devient plus forte pour réduire leurs coûts, ce qui implique moins de dépenses d'investissement et davantage d'emplois supprimés", analysent les économistes du bancassureur ING.
Parmi les valeurs parisiennes, Vallourec (+4,93% à 83,68 euros), Danone (+3,56% à 42,81 euros) et Pernod Ricard (+3,52% à 50,77 euros) tenaient le haut de la cote.
Total (+2,82% à 41,14 euros) grimpait, malgré le recul des cours du baril, flirtant toujours avec le seuil des 60 dollars.
En revanche, Lafarge (-4,99% à 45,50 euros) inquiète toujours, en raison des incertitudes obérant ses perspectives. Eiffage lâchait, quant à lui, 5,62% à 28,03 euros, après avoir annoncé un "ralentissement" de son activité au troisième trimestre.
Les valeurs automobiles étaient en petite forme elles-aussi, Renault perdant 4,09% à 21,60 euros et Peugeot 2,70% à 18,20 euros.