Après un repli à l'ouverture, les marchés actions américains évoluent en ordre dispersé, soutenus par des ventes de logements neufs supérieures aux attentes en septembre. La tendance est également soutenue par les solides résultats trimestriels de Verizon. En revanche, le compartiment technologique est orienté à la baisse après des rumeurs indiquant que les groupes du secteur accordent de plus en plus de crédits à leurs clients. Vers 17h30, le Dow Jones progresse de 0,11% à 8 388,51 points tandis que le Nasdaq recule de 0,30% à 1547,37 points.
Verizon (+ 9,17% à 27,38 dollars) affiche facilement la plus forte hausse du Dow Jones. Le deuxième opérateur télécoms américain a dévoilé des résultats trimestriels en hausse et en ligne avec les attentes grâce aux bonnes performances de son activité de téléphonie mobile. Cette publication a rassuré sur les qualités défensives du secteur en ces temps de troubles économiques. Le directeur général du groupe, Ivan Seidenberg, a cependant reconnu que les dépenses des consommateurs allaient être moindres lors de la saison de Noêl, tandis que les entreprises allaient restreindre leurs dépenses.
LES CHIFFRES MACROECONOMIQUES
Les ventes de logements neufs ont gagné 2,7% aux Etats-Unis en septembre à 464 000 unités en rythme annuel après avoir touché un plus bas de 17 ans en août. Le consensus attendait seulement 450 000 unités.
LES VALEURS A SUIVRE
EXXON/CHEVRON
Les compagnies pétrolières américaines, à l'instar des valeurs liées à l'énergie, risquent d'être entourées alors que le spectre de la récession hante les marchés. La Bourse de Tokyo a clôturé ce matin à un plus bas de 26 ans et les places européennes sont très mal orientées depuis l'ouverture. Sur le marché pétrolier, l'or noir poursuit sa dégringolade en dépit de l'annonce d'une baisse de la production de l'Opep. Le baril de brut léger américain échéance décembre cédait à 14 heures plus de 2% à 62,76 dollars. Depuis son plus haut de juillet à 147 dollars, le baril a abandonné plus de 57%.
GOLDMAN SACHS
La direction de Goldman Sachs aurait contacté celle de Citigroup le mois dernier afin d'évoquer une éventuelle fusion, a rapporté le Financial Times hier soir. Le directeur de Citigroup Vikram Pandit aurait cependant rapidement écarté l'idée d'un rapprochement, selon des sources proches du dossier. Aucun des deux établissements bancaires n'a souhaité faire de commentaire.